Genève, 16/09/2019 (MAP)- Les échanges mondiaux de services commerciaux ont poursuivi leur tendance baissière au cour du deuxième trimestre de 2019, indique lundi l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
"L’indice relevé (98,4) est inférieur à la valeur de référence de 100, ce qui laisse à penser que le commerce des services a continué d’affronter de forts vents contraires au second semestre de l’année", précise un communiqué de l'OMC.
L'Organisation mondiale du commerce indique que l'analyse des données du nouveau baromètre du commerce des services au titre du deuxième trimestre fait état "d'un nouvel affaiblissement après le ralentissement de la croissance du commerce des services au cours du premier trimestre de 2019". À titre de comparaison, l'OMC indique que l'indice du commerce des services en mois de juillet 2018 enregistrait 103,1 points.
Les baisses de la plupart des indices composant le baromètre du commerce des services révèlent "une perte de vitesse généralisée dans divers secteurs des services", fait constater la même source.
"Malgré le ralentissement général observé depuis le début de 2019, le commerce des services a mieux résisté que celui des biens, ce dernier étant plus directement touché par les récentes tensions commerciales", poursuit le communiqué, notant que l'importance du commerce des services pour l'économie mondiale sera davantage abordée dans le prochain rapport sur le commerce mondial, qui doit être publié le 9 octobre.
L'OMC a élaboré un ensemble d'indicateurs pour donner des renseignements "en temps réel" sur les tendances du commerce mondial.
Le Baromètre du commerce des marchandises - anciennement Indicateur des perspectives du commerce mondial - "joue un rôle majeur puisqu'il annonce l'évolution de la croissance du commerce mondial deux à trois mois avant la parution des statistiques sur le volume du commerce des marchandises".
Le Baromètre du commerce des services est, quant à lui, "un indicateur connexe qui illustre la situation actuelle du commerce des services un peu à l'avance des statistiques officielles". Ces deux baromètres "sont censés compléter les statistiques et prévisions commerciales traditionnelles".