Présidentielle algérienne : Un taux de participation global de 39,93% (Commission)

Présidentielle algérienne : Un taux de participation global de 39,93% (Commission)

 

 Le taux global de participation au premier tour du scrutin présidentiel en Algérie a atteint 39,93%, a annoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Le taux global de participation à ce scrutin, après fermeture des bureaux de vote, est de 39,93%, a-t-il dit lors d'une conférence de presse, précisant que le nombre de votants est de 9.692.077.

Le taux de participation est de 41,41% au niveau national et de 8,69% pour les Algériens de l'étranger, a indiqué, en deux temps, le président de l'ANIE, relevant que le nombre d'inscrits sur les listes électorales est de 23.559.853 personnes.

Le taux de participation avait connu une progression graduelle en enregistrant 7,92 % à 11h00, puis 20,43% à 15h et 33,06% à 17h00.

Il a de même souligné que les résultats préliminaires de ce 1er tour seront annoncés vendredi à 15H00 (14H00 GMT), alors que les résultats définitifs seront annoncés par le Conseil constitutionnel entre le 16 et le 25 décembre.

Dans ce scrutin, plus de 24,5 millions d’Algériens étaient appelés à élire le successeur d'Abdelaziz Bouteflika parmi cinq candidats, dans une atmosphère très tendue marquée par des protestations sociales qui durent depuis le 22 février dernier.

En course pour la magistrature suprême du pays figurent l’ancien Premier ministre et président du parti "Talaie el Hourriyet", Ali Benflis, l’ancien chef de gouvernement, "Abdelmadjid Tebboune", l’ancien ministre de la Culture et actuel secrétaire général par intérim du Rassemblement National Démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, l'ancien ministre de Tourisme et président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina et le président du parti "Front Al-Moustakbel", Abdelaziz Belaid.

C’est le troisième scrutin présidentiel que les autorités tentent d’organiser cette année, après ceux du 18 avril dernier qui devait ouvrir la voie au cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, avant qu’il ne soit contraint à démissionner, et du 4 juillet 2019 qui avait dû être annulée, aucun candidat ne s’étant déclaré face à l’ampleur de la contestation sociale.

 

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