Jun Seki, le numéro trois du constructeur automobile japonais allié à Renault, va prochainement démissionner, a confirmé mercredi le groupe, dont les signaux d'apaisement ces dernières semaines s'en retrouvent considérablement affaiblis.
Le groupe "a accepté la volonté de M. Seki de démissionner", laissant ainsi entendre que c'était un choix personnel de sa part, a indiqué Nissan dans un bref communiqué selon la MAP.
Agé de 58 ans, le vice-directeur opérationnel du groupe japonais compte rejoindre l'an prochain le fabricant nippon de moteurs électriques Nidec, où il prévoit d'exercer de hautes responsabilités, avait-il lui-même déclaré à plusieurs médias quelques heures plus tôt.
Cet ingénieur de formation a fait toute sa carrière au sein de Nissan. Et il était l'un des candidats au poste de directeur général du groupe après le départ fracassant de Hiroto Saikawa en septembre, rattrapé par une affaire de primes perçues en excès du temps où Carlos Ghosn était aux commandes.
Mais le poste est finalement revenu à un autre cadre dirigeant, Makoto Uchida, et celui de directeur opérationnel (COO) à Ashwani Gupta, deux personnalités favorables au renforcement de l'alliance avec Renault. Celle-ci avait souffert de l'éviction de M. Ghosn, interpellé en novembre 2018 puis inculpé au Japon pour malversations financières présumées.
Avec AFP