Il reste ainsi le pays maghrébin le mieux classé, devant l’Algérie, qui recule à la 78ᵉ position (-5 places), et la Tunisie, classée 79ᵉ (-2 places). La Libye et la Mauritanie occupent respectivement les 133ᵉ et 150ᵉ rangs.

Dans le monde arabe, les Émirats Arabes Unis dominent le classement avec une 10ᵉ place mondiale (60,4 points), suivis de l’Arabie saoudite (20ᵉ, 55,6 points), du Qatar (22ᵉ) et de l’Égypte (38ᵉ, 45,4 points).

À l’échelle mondiale, les États-Unis conservent leur première position avec 79,5 points, devant la Chine (2ᵉ, 72,8 points), qui atteint son meilleur classement en dépassant le Royaume-Uni. Ce progrès est attribué aux efforts de Pékin pour renforcer son influence, notamment à travers l’initiative "Belt and Road".

Le rapport souligne un ralentissement du progrès en soft power dans plusieurs pays du Moyen-Orient, bien qu’Abu Dhabi fasse exception grâce à sa réputation en matière d’affaires, de commerce et de relations internationales. Il met également en avant la baisse du classement des pays en conflit, avec Israël qui chute à la 33ᵉ place, son pire classement, et l’Ukraine (46ᵉ), dont le recul reflète des perceptions mondiales divisées sur le conflit avec la Russie.

Enfin, le Salvador enregistre la plus forte progression, gagnant 35 places, grâce aux politiques sécuritaires du président Nayib Bukele, qui ont considérablement réduit la criminalité. Ce classement illustre les évolutions du soft power mondial et le repositionnement de certaines nations dans un contexte international en mutation.