La Fondation Mohammed VI de Promotion des oeuvres sociales de l'éducation-formation a ouvert, mardi à Rabat, l'exposition «Mémoire et phénix» de l'artiste Said Moslim, une créativité artistique qui se veut «service de la mémoire».
L'exposition qui se poursuit jusqu'au 2 novembre, est une invitation à la découverte d'une mémoire dense issue du patrimoine national. Elle incarne, en effet, une déambulation esthétique et créative à travers le temps faisant appel à l'art comme principal instrument.
Ses œuvres sont un hommage aux figures qui ont marqué l'histoire du Maroc par leur bravoure dans la lutte anticoloniale, «notamment les artisans de l'époque».
Cette exposition est une occasion pour ces «oubliés de l'histoire» de renaître de leurs cendres, tel un phénix, symbole de l'immortalité et de la résurrection.
Le travail accompli prend essence du symbolisme et de l'humanisme comme mouvement artistique avec l'emploi de différentes techniques, dont l'acrylique qui est un mélange de pigments et de résines synthétiques, en plus du collage.
L'organisation de cette exposition a été rendue possible grâce au soutien de la Fondation qui cède ses cimaises à 68 œuvres retraçant un travail acharné de deux ans.