A quelques jours de l’anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, la Plateforme CDE (Convention des Droits de l’Enfant) Maroc invite le Chef du Gouvernement, à travers une lettre ouverte, à considérer comme prioritaire la participation du Maroc dans les différents processus internationaux pour l’application des Droits des Enfants et à renforcer les échanges, la coordination et la collaboration avec la société civile, conformément à la Constitution en vigueur et aux engagements internationaux pris par le Royaume.
Née en 2017 par l’initiative de 18 Organisations de la Société Civile œuvrant au Maroc dans le domaine de l’enfance, la Plateforme CDE Maroc (PCDE) compte aujourd’hui 29 membres qui déploient leurs connaissances, capacités et expertise dans le cadre de la Politique Publique Intégrée de Protection de l’Enfance au Maroc (PPIPEM) et du suivi de l’application de la Convention Droits de l’Enfant (CDE).
Les membres de la Plateforme CDE travaillent par groupes thématiques spécifiques : Liberté et Droits civils, Milieu familial et protection de remplacement; Violence à l’égard des enfants; Santé et Handicap; Education, loisirs et activités culturelles; et Mesures spéciales de protection.
Dans la lettre adressée au Chef du Gouvernement, les membres de la coalition nationale rappellent leur implication depuis les premières étapes d’élaboration de la PPIPEM et de son Plan National de Mise en Œuvre, ainsi que l’importance fondamentale d’adopter une approche intégrée, respectueuse des recommandations et des normes internationales, et de mettre en œuvre toutes les mesures afin d’assurer les Droits de l’Enfant en ligne avec les principes de la CDE, notamment l’Intérêt Supérieur de l’Enfant.
Tout en saluant les efforts du pays pour harmoniser sa législation nationale avec les dispositions de la CDE, ainsi que les autres instruments internationaux ratifiés en termes de protection de l’enfance, la Plateforme CDE Maroc s’interroge sur le manque de visibilité du processus d’élaboration du Code de l’Enfant ainsi que sur le Rapport de l’Etat sur le suivi et l’application de la CDE et de ses Protocoles facultatifs au Comité des Droits de l’Enfant du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.