"Sur le long terme, Omicron n'affectera pas la croissance française en 2022, que je maintiens à 4%", a indiqué le ministre, écartant tout risque de « paralysie » ou de « désorganisation » de la société, en raison des arrêts de maladie.
Malgré la flambée des cas de contaminations au Covid-19 et la déferlante du variant Omicron, "il n'y a pas de risque de paralysie, pas de désorganisation", a indiqué sur LCI Bruno Le Maire. "En revanche, il y a des difficultés dans certains secteurs", admet-il, évoquant "la restauration, l'hôtellerie" ou "certains secteurs industriels".
"Mais gardons notre sang froid. Nous avons mis en place toutes les mesures qui permettent de s'organiser différemment", a-t-il affirmé.
Il a également assuré que le gouvernement ne laissera « jamais » les entreprises en difficultés pendant la crise sanitaire "se débrouiller seules". "Si vous faites l'objet de restrictions sanitaires ou si vous perdez 65% de votre chiffre d'affaires, vous avez 100% de prise en charge de votre activité partielle. Sur les coûts fixes, la règle est de 50%, et je l'ai élargie à tout le secteur du tourisme", a-t-il dit.
Et "si les choses deviennent plus difficiles, je suis prêt à regarder un dispositif d'exonérations de charges. Nous sommes prêts à le déclencher le moment venu », a indiqué Bruno Le Maire qui a proposé de faire le point fin janvier.
Récemment, le ministre français de l’Economie s’est dit « très confiant » pour la croissance française, car « nous démarrons l'année avec un solide acquis de 2,2% et notre économie bénéficie à plein des réformes de fond engagées depuis 2017 ».
Dans ses prévisions pour 2022, le gouvernement français se montre plus optimiste que l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) qui évalue à 3% la hausse annuelle du PIB pour 2022.