◆ Quatre sessions sont programmées au profit de 18 journalistes de différents supports.
◆ Plusieurs sujets ont été abordés, lors de la première session notamment les derniers événements et l’historique du conflit.
Par C. Jaidani
Le Conseil national de la presse (CNP) a organisé le 22 décembre une session de formation, via visioconférence, au profit des journalistes sur le conflit régional du Sahara marocain. Trois autres sessions sont prévues le 29 décembre 2020 et les 12 et 19 janvier 2021.
Le programme a été animé par El Moussaoui El Ajlaoui, professeur universitaire et président du Centre d'études pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Plusieurs questions ont été abordées lors de cette rencontre, notamment les dernières évolutions de ce dossier ainsi que les étapes qui ont marqué le conflit depuis son déclenchement en 1975. Le conférencier a souligné dans son intervention qu’il existait des plans secrets visant à imposer une nouvelle entité dans la région. Certains événements comme la Marche verte ont constitué un tournant dans l’histoire du Sahara.
Le processus du règlement du conflit est passé par plusieurs étapes sous l’égide des Nations unies ou sous la supervision de l’Union africaine. A cet égard, plusieurs dates sont relevées, comme le cessez-le-feu en 1991, les accords militaires avec la Minurso entre 1997-1998, les problématiques pour l’identification du corps électoral et l’effet du retour du Maroc à l‘Union africaine.
Cette session de formation a vu la participation de 18 journalistes de différents supports. Les données présentées par El Ajlaoui étaient riches et variées et permettent de traiter le dossier du Sahara sur le plan journalistique avec plus de profondeur, surtout que l’affaire a connu moult rebonds ces derniers temps, comme la réouverture du passage d’El Guergarate, la reconnaissance des Etats-Unis de la marocanité du Sahara et son intention d’ouvrir un consulat à Dakhla, l’ouverture de plusieurs pays, notamment africains et arabes, de représentations diplomatiques soit à Dakhla ou à Laâyoune, sans oublier que d’autres Etats ont retiré leur reconnaissance à la pseudo rasd.