Le ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb a démenti, jeudi, les informations véhiculées par des supports médiatiques sur le rapatriement chaque semaine de 300 Marocains bloqués à l'étranger.
Dans une déclaration à la MAP, le responsable gouvernemental a affirmé que certains médias ont mal interprété ses propos tenus à ce sujet au cours d'une réunion ce jeudi de la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants.
Selon lui, le rapatriement de 300 Marocains bloqués chaque semaine n'est qu'une démarche technique initiée à titre provisoire par une commission technique, en attendant que les conditions appropriées soient réunies pour leur retour.
Toutes les mesures de lutte contre la pandémie du Covid-19 ont été entreprises en application des Hautes directives royales, a-t-il rappelé, citant le rapatriement des étudiants marocains de Wuhan ainsi que l'initiative menée pour que les Marocains bloqués à l'étranger puissent rentrer au pays.
M. Ait Taleb a en outre indiqué qu'une commission technique composée de représentants des ministères de la Santé, des Affaires étrangères et de l'Intérieur se penche sur le dossier et les conditions de sécurité sanitaire en fonction des possibilités d'hébergement des personnes en question dont le retour se déroule progressivement.
Cette approche graduelle, a-t-il assuré, devra favoriser le retour de l'ensemble des Marocains bloqués à la Mère patrie dans des conditions saines, sans pour autant représenter un danger pour eux-mêmes, ni pour leurs compatriotes.
Le ministre a rappelé que des instructions ont été données pour trouver des solutions aux différentes problématiques en lien avec la propagation du nouveau coronavirus, y compris le dossier des Marocains coincés à l'étranger.
Du point de vue technique, l'opération de rapatriement a pu être menée pour certaines zones, a-t-il dit, affirmant qu'elle va englober progressivement toutes les régions où se trouvent des Marocains bloqués. La commission technique procède selon des critères clairs afin de définir les priorités en la matière, a-t-il conclu.