Le parti de l'Istiqlal (PI) et le parti du Progrès et du socialiste (PPS) ont appelé de nouveau le chef du gouvernement à accélérer le chantier des réformes politiques notamment la révision du système électoral, «dans un cadre de dialogue et de concertation avec les différents acteurs politiques».
Dans un communiqué conjoint publié à l'issue d'une réunion présidée lundi par les secrétaires généraux du PI et du PPS, respectivement Nizra Baraka et Mohamed Nabil Benabdellah, les deux formations de l'opposition ont appelé de nouveau à des mesures de nature à donner un nouveau souffle à l'action politique et à «contribuer au renforcement de la participation politique, ainsi que la révision de la loi organique relative aux partis politiques et le lancement d'autres réformes susceptibles de consolider la démocratie dans le pays et de couper court avec la situation de blocage politique».
Lors de cette réunion consacrée à l'examen de la conjoncture politique et des défis qu'affronte le processus démocratique, les directions des deux partis ont affirmé qu'elles poursuivront les efforts en vue de réunir les conditions nécessaires au lancement d'un dialogue public sur le chantier des différentes réformes en vue de «renforcer le choix démocratique du Royaume et d'ouvrir des nouvelles perspectives de nature à mettre en place un nouveau pacte politique et social en tant que prélude fondamental pour le nouveau modèle de développement».
Par ailleurs, le PI et le PPS inscrivent la réunion de lundi dans les relations de militantisme historique commune et le combat conjoint mené pour l'indépendance du pays, la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et l'instauration d'un Etat démocratique et moderne basé sur la justice sociale.
Les deux parties ont également échangé les points de vue sur la situation politique actuelle et l'impact négatif de la crise politique dans le pays, «en ce sens qu'elles ont insisté sur le choix démocratique consacré par la Constitution de 2011, comme l'une des constantes nationales».