Le président américain Donald Trump a signé, lundi, la loi de financement adoptée par les deux chambres du Congrès, permettant de mettre fin, au moins temporairement, à une paralysie des administrations fédérales, «shudtown», qui a duré trois jours.
La Chambre des représentants puis le Sénat avaient adopté, plus tôt dans la journée, une extension de trois semaines. Cette mesure, fruit d'un compromis entre le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell et celui de la minorité démocrate Chuck Schumer, permet le fonctionnement, jusqu'au 8 février, des agences et administrations fédérales.
La fin du shutdown a été possible après que le camp démocrate a accepté d'attendre jusqu'au mois prochain pour trouver un accord sur le sort de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux Etats-Unis, connus sous le noms de «Deamers», un sujet qui a été parmi les points de désaccord ayant compliqué les négociations.
Du département de la défense à l'Agence de protection de l'environnement, tous les services fédéraux ont été sommés de réduire immédiatement leurs effectifs au minimum vital, parfois à seulement 5%, en raison du shutdown. Les fonctions principales de l'Etat fédéral, notamment la justice, la sécurité, et les opérations militaires extérieures ont été exemptées.
Il s’agit du quatrième Shutdown vécu par les Américains en vingt cinq ans. Le dernier en date remonte à octobre 2013, et a duré 16 jours sous la pression des élus du Tea Party et a mis au chômage technique des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.