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Une inflation négative durant le moins de janvier

Une inflation négative durant le moins de janvier

 

Inflation de -0,5% en janvier en glissement annuel. Mais il est encore trop tôt de parler de déflation.

 

En janvier 2019, l’indice des prix à la consommation a enregistré un nouveau repli mensuel de 0,3%.

Cette évolution est liée principalement au recul des prix des produits alimentaires à prix volatils de 3% en lien avec la baisse des prix des volailles et lapin de 5,7% et de ceux des légumes frais de 3,8%, explique Bank Al-Maghrib dans son dernier tableau de bord des indicateurs hebdomadaires.

Cette évolution reflète également selon la même source, le recul de 5,1% des prix des carburants et lubrifiants, lui même lié aux évolutions des cours internationaux.

En revanche, les tarifs des produits réglementés ont augmenté de 1% tirés principalement par la hausse de 15,2% des prix des tabacs suite au relèvement de la TIC sur ces produits instauré dans la loi de finances 2019. Quant à l’indicateur de l’inflation sous-jacente, il est resté inchangé d’un mois à l’autre.

En glissement annuel, l’inflation est passée de 0,1% en décembre à -0,5% en janvier. Cette évolution est attribuable à la baisse du rythme de progression des prix des produits à tarifs réglementés de 2,9% à 1,4% suite à la dissipation de l’effet du relèvement en janvier 2018 des droits de timbres instauré au niveau de la loi de Finances 2018.

De surcroit, les prix des carburants et lubrifiants et les prix des produits alimentaires à prix volatils ont vu leur baisse s’accentuer de 5,1% à 10,7% et de 7,6% à 7,8% respectivement. La décélération de l’inflation est liée également, mais dans une moindre mesure, au ralentissement de l’inflation sous-jacente de 1,1% à 1%, elle-même liée à la décélération de sa composante alimentaire.

 

Il faudra suivre de près l’évolution de l’inflation dans les prochains mois, pour savoir si ce recul des prix est temporaire où s’il s’inscrira dans la durée. Ce n’est qu’en cas de baisse généralisée et durable des prix, que l’on pourra alors parler de déflation. Nous n’en sommes pas encore là, fort heureusement !

 

 

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