Pour alimenter son budget général de 3 Mds de dirhams (comme inscrit dans le cadre du projet de loi de Finances), le gouvernement prévoit un programme de privatisations de 6 Mds de dirhams en 2020, la moitié étant réservée au fonds Hassan II.
C'est ce que vient d'expliquer le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, à l'occasion d'une conférence de presse. Et de préciser que le déficit budgétaire, "si l'on ne fait rien", pourrait atteindre 4,8% du PIB.
Le projet de loi de finances propose par ailleurs une série de mesures visant à "gagner la confiance" de l'entreprise et des investisseurs, dont notamment une opération de régularisation volontaire au titre des avoirs et liquidités détenus à l'étranger par des personnes n'ayant pas respecté leurs engagements vis-à-vis de l'Office des changes.
Sur ce point, le ministre a rappelé que l'accord multilatéral de partage d'informations signé entre les pays de l'OCDE entre en vigueur en 2021 et que si les contribuables ne s'inscrivent pas dans cette démarche volontaire, "l'information finira par arriver".