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Lutte contre le blanchiment : Le marché financier face au risque de conformité

Crimes financiers : Le Maroc prépare les textes réglementaires

 

- FICO et Teamwill Consulting ont présenté récemment à Casablanca les enjeux futurs des différents dispositifs de lutte contre le blanchissement et le financement du Terrorisme.

- Un risque de conformité que les acteurs doivent gérer à plusieurs niveaux, aussi bien sur le plan opérationnel qu'organisationnel.

 

Lutte contre le blanchiment : Le marché financier face au risque de conformité

Bank Al-Maghrib et plus récemment l'AMMC et l'ACAPS, les différents régulateurs du secteur financier ont tous préparé et diffusé des textes réglementaires pour organiser la traque contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT). Retenez ce mot générique qui occupe de plus en plus de temps et de place dans les réunions des comités de direction. Un sujet qui sera sans doute une préoccupation majeure des entreprises marocaines durant les mois à venir.

 

Crimes financiers : La conformité au quotidien

Dans ce contexte, FICO et Teamwill Consulting ont présenté aux acteurs de l'écosystème financier marocain la solution Siron qui permet de rationaliser l’ensemble des procédés de gestion des alertes de conformité au travers d’une approche par les risques. En somme, de minimiser les faux positifs ! «Il s’agit là d’une innovation technologique majeure qui, tout en permettant une valorisation des tâches de conformité, procure des gains substantiels d’économie d’échelle», résume Mehdi Kerchouni, EMEA Solutions Sales chez FICO.

En outre, FICO dispose à son actif d’une expérience historique en matière de LBC/FT dont la solution «Siron Anti-Financial Crime Solutions Suite» a vu le jour au début des années 70, et qui depuis n’a eu de cesse de se développer. Tant sur le plan technologique que fonctionnel. L'enjeu était de présenter, en situation réelle, les potentialités de la plateforme aux participants.

«Siron a, de ce point de vue, vocation à être un rempart durable contre la criminalité économique et financière», nous dit Mehdi Kerchouni en marge de la manifestation.

FICO seconde ainsi les banques, les assurances et les groupes industriels pour satisfaire aux obligations de conformité pour se préserver contre un risque pécuniaire et de réputation. Pour ce faire, la solution FICO comporte un portefeuille complet et modulaire d’outils LCB/FT.

 

Crimes financiers : Un cadre législatif harmonieux

Pour Khalid El Oudghiri, Senior Manager chez Teamwill Consulting, le cadre légistlatif du LCB/FT au Maroc répond aux normes à l'international et se met en place de manière harmonieuse entre les différents régulateurs. Même le timing de l'entrée en vigueur donne de la fluidité aux différents acteurs du marché financier qui multiplient les rencontres à ce sujet.

Mehdi Kerchouni estime, lui, que le cadre réglementaire marocain en matière de LCB/FT demeure structurant. «Il nous est alors naturel de vouloir accompagner les institutions marocaines dans ce changement de paradigme réglementaire».

 

Crimes financiers : L'ACAPS entre en jeu

Publiée au Bulletin officiel du 12 décembre courant, une circulaire sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme de l’ACAPS sera suivie par un guide pratique dans les jours qui viennent.

Cette circulaire fixe une série d’obligations pour les compagnies d’assurances. Ainsi, les assureurs doivent, entre autres, mettre en place un dispositif de vigilance et de veille interne. Il sera aussi question de mettre en place une approche basée sur les risques ou encore un processus de vigilance vis-à-vis de la clientèle.

Les compagnies seront également tenues de déclarer les soupçons et les reportings  à l'Autorité. Le guide va préciser les évènements à risque que les compagnies doivent remonter à l'ACAPS.

A noter qu'au Maroc, selon des données présentées au début de cette rencontre par Said Amaghdir, CEO de Finance Value, sur les 10 dernières années, les banques ont déclaré 1.891 cas de soupçons. 4 cas chez les assurances et aucun sur le marché des capitaux. À titre de comparaison, En france, le nombre de déclarations de soupçon reçues par Tracfin, rien qu'en 2017, était de 68.661 informations. 

 

 

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