Les efforts du Maroc pour promouvoir la bonne gouvernance fiscale ont été, jeudi 21 mars 2019 à Bruxelles, au centre d'entretiens entre le Ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, et le Commissaire Européen aux Affaires Economiques et Financières, fiscalité et douanes, Pierre Moscovici.
Cette rencontre a été l'occasion de traiter un certain nombre de sujets d'intérêt commun, dont ceux ayant trait à la fiscalité et la bonne gouvernance fiscale, a indiqué Benchaaboun à l'issue de cette rencontre, notant que le Conseil de l'UE a enregistré «une évolution positive par rapport à l'engagement du Maroc s'agissant du respect des règles de la bonne gouvernance telles qu'elles sont pratiquées généralement pour tous les pays développés».
Il a cité notamment la prochaine adoption cette année au Maroc d'une loi-cadre destinée à «asseoir les grands principes de la fiscalité et en matière de bonne gouvernance fiscale».
Ces efforts ont été salués par le Commissaire Européen en charge des Affaires Economiques et Financières, fiscalité et douanes, qui estime que «le Maroc a fait ce qu'il fallait en modifiant les régimes fiscaux qui pouvaient être dommageables au titre d'une appréciation internationale de ce que pourrait être la bonne gouvernance fiscale».
Il s'est félicité des engagements pris par le Maroc à cet égard, tout en louant la qualité de sa coopération avec l'UE en la matière.
A lire > Liste grise de l’UE : la réaction de Omar Faraj, Directeur général des impôts
Les perspectives de la coopération économique UE-Maroc ont également été évoqués lors de cette rencontre qui a été une occasion pour les deux parties de réaffirmer la détermination du Maroc et de l'Union européenne à développer davantage leur coopération dans différents domaines.
«Nous avons prévu des missions dans les semaines à venir qui permettront d'asseoir les principes d'une coopération beaucoup plus dense que par le passé», a indiqué Benchaaboun.
De son côté, M. Moscovici a souligné la volonté de l'UE de «donner un nouvel essor à cette relation», précisant que les deux parties ont convenu à cette occasion de «tracer une nouvelle piste» dans cette perspective.