La signature du partenariat stratégique entre Addactis Group et ARM Consultants, représentés respectivement par leurs présidents fondateurs Pascal Mignery et Abdelkrim Khiraoui, était digne d’intérêt à plusieurs égards.
Cette rencontre, rehaussée par la présence des professionnels, a permis d’ouvrir une discussion sur l’évolution du rôle de l’actuaire au sein des institutions d’assurance, notamment en France, tout en faisant un parallèle avec le Maroc.
«Ce partenariat va dans la droite ligne du transfert d’expertise et de savoir-faire vers ARM Consultants, avec l’objectif de responsabiliser davantage notre partenaire marocain dans la réalisation des modèles», souligne Pascal Mignery.
Il y a lieu de noter qu’Addactis Group, qui compte près de 230 salariés présents dans une dizaine de pays, est un leader mondial dans le domaine de la gestion des risques dédiés aux assureurs, réassureurs et aux entreprises. D’après Abdelkrim Khiraoui, patron d’ARM Consultants, cette nouvelle collaboration est axée sur le renforcement des synergies en termes d’outils de modélisation. «Pour l’heure, certains outils (Excel) présentent beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages», souligne-t-il.
Rappelons tout de même que depuis 1996, ARM consultants a mis en place au Maroc entre autres, des services de conseil, de formation et d’ingénierie logiciels en actuariat et risques management. «Notre cabinet a réalisé le plus grand nombre de bilans actuariels certifiés pour les Caisses de retraite au Maroc», rappelle non sans fierté Khiraoui.
Au-delà de ce partenariat, le rôle et la fonction d’actuaire sont aussi appelés à évoluer au Maroc à l’instar de l’Hexagone. Dans les métiers de l’assurance et de la finance, si l’actuaire incarne le rôle de visionnaire du fait de sa spécialité (analyse et contrôle du risque et des effets du hasard), il assiste à la complexification de son métier. A cet égard, il y a lieu de citer les grandes ruptures avec l’avènement de Solvabilité II, la concurrence, la crise financière de 2008 et la révolution technologique. ■
Par M. Diao