Malgré un contexte difficile, Acred augmente son chiffre d’affaires de 6,6%.
La société poursuit une politique vigilante de préservation du risque et de la marge.L’activité d’Acred durant les six premiers mois de l’année a été globalement satisfaisante, comme l’attestent les indicateurs financiers publiés. Dans un environnement financier difficile, marqué notamment par l’acharnement de la concurrence entre les opérateurs et une montée en flèche des différents risques, notamment de solvabilité, de liquidité et de crédit, Acred a su tirer son épingle du jeu.
En effet, la société a adopté une politique de distribution vigilante par rapport au risque et a accentué ses stratégies de fidélisation de la clientèle. Elle a ainsi enregistré une progression de l’encours de 1,1% à 1.480 MDH à fin juin 2011, contre 1.464 six mois auparavant. Dans cette stratégie, le volume de production a, quant à lui, connu une baisse de 10,7%, dans la tendance du marché, pour s’établir à 359 MDH. Ce résultat ne relève pas d’une perte de part de marché de la part de la société ; cela est dû essentiellement à une politique volontariste de la société de limiter le volume de production, et ce dans l’objectif primordial de préserver le risque. Dans ce sillage, le produit net bancaire s’est situé à 54 MDH au titre des six premiers mois de l’année en cours, contre 51 MDH l’année précédente, notant ainsi une augmentation de 6,6%. En détail, les produits d’exploitation bancaire ont enregistré une hausse de 7%, atteignant 88 MDH. Par ailleurs, la société a maîtrisé l’évolution de ses charges d’exploitation bancaires qui ont affiché 34 MDH, soit une progression de 7%.
Parallèlement à cela, en raison de la poursuite de sa stratégie d’investissement, les charges d’exploitation générales d’Acred se sont renforcées de 7,2% pour s’établir à 28 MDH. Par conséquent, le résultat brut d’exploitation s’est bonifié de 7,1%, passant de 25 MDH à fin juin 2010 à 27 MDH à la même période de l’année suivante.
In fine, le résultat net a connu une performance appréciable, clôturant le semestre à 12,4 MDH, en croissance de 6,4%, portant le ROE à 15,8%. Le coût du risque se situe à 0,8% au terme du premier semestre contre 0,7% l’année précédente.
Les perspectives de la société se placent dans la continuité de sa stratégie de développement ambitieuse et vigilante qui devrait par ailleurs se renforcer avec la mise en œuvre de synergies de groupe plus marquées.
I. Ben.