La Banque Centrale Populaire enregistre pour l’exercice 2014 une augmentation de son résultat net part du groupe de 12,5% et franchit la barre symbolique des 2 milliards de DH, en dépit de la montée du coût du risque. Le PNB est en hausse de 12% à 14,7 milliards de DH. Les activités de marché contribuent de plus en plus au PNB. Elles enregistrent une hausse de 45%.

 La Banque Centrale Populaire poursuit sa dynamique de croissance et réalise de très solides performances financières. L’activité du groupe bancaire panafricain s’est considérablement améliorée en 2014, avec un Produit net bancaire (PNB) en croissance de 12% à 14,7 milliards de dirhams. Selon le communiqué de la banque au cheval, cette hausse est due à la «bonne tenue des activités de marché, de la contribution des filiales subsahariennes et de la consolidation de la valeur ajoutée du coeur métier». En effet, les activités de marché ont généré en 2014 un total de 2,39 milliards de DH, en progression de près de 45,7% relativement à 2013. Ces activités représentent désormais près de 16,25% du PNB contre 12,5% un an auparavant. Quant à la marge d’intérêt, elle s’est également appréciée de près de 6,8% à 10,01 milliards de DH. 

Sur le plan commercial, la BCP poursuit son effort pour recruter plus de clients et mobiliser l’épargne. Ainsi, les dépôts de la clientèle se sont situés à 229,9 milliards de DH, en progression de 9,5%. BCP est plus que jamais leader de la collecte de dépôts au Maroc, avec une part de marché de 26,8%. Pour soutenir cet effort, 76 nouvelles agences ont été créées, portant leur nombre à 1.326, et 420.000 nouveaux clients ont été recrutés, hissant leur total à 4,9 millions de relations. 

L’activité en Afrique subsaharienne est également un motif de satisfaction pour le management du groupe : «le Groupe y enregistre une hausse des dépôts de 29% et des crédits de 21%. Le PNB affiche une amélioration remarquable de 26%», peut-on lire dans le communiqué.

Grâce à ces bons indicateurs d’activité et à une bonne maîtrise des charges d’exploitation qui augmentent moins vite que le PNB, le résultat brut d’exploitation s’améliore de 18% à 7,9 milliards de DH. Le RBE sera toutefois érodé par l’augmentation du coût du risque qui frappe l’ensemble des banques marocaines. Pour la BCP, il atteint à fin 2014 près de 3 milliards de DH, en hausse de 53,7%. Le Résultat net consolidé ressort à 3,25 milliards de DH, en légère hausse de 1,6%. Le RNPG dépasse le seuil des 2 milliards de DH (2,2 milliards de DH), en hausse de 12,5% grâce à la baisse de la quote-part des bénéfices des Banques populaires régionales. Fort de ces résultats, le Conseil d’administration de la BCP proposera à l’Assemblée générale le versement d’un dividende de 5,25 DH par action, en augmentation de 10,5%. 

Amine Elkadiri