Tenue à Casablanca des premières Assises de la startup

Tenue à Casablanca des premières Assises de la startup

 

La 1ère édition des Assises de la startup a eu lieu, vendredi à Casablanca, avec pour objectif de réfléchir sur les défis et les moyens de promouvoir l'écosystème, en présence notamment de responsables et d'acteurs des secteurs public et privé.

S'exprimant à l'ouverture de cet événement, organisé par la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI), Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la fédération, a souligné que cette première édition ambitionne de promouvoir un environnement national propice à travers un contexte juridique et financier adapté à l'inclusion économique et à la promotion des startups au Maroc.
«Cette rencontre intervient dans le cadre de la préparation de la nouvelle charte de l'investissement, qui avant son arrivée au parlement, nous invite à anticiper l'évolution de la startup marocaine, à faire des échanges et des réflexions et sortir avec des recommandations», a-t-elle fait savoir.
La présidente de l'APEBI (affiliée à la CGEM) a par ailleurs noté que cette première édition connait la participation de startups venant de Tunisie, pays qui a déjà adopté le «Startup Act», un dispositif favorisant l'accès à l'entrepreneuriat, afin de «nous inspirer de leurs expériences et en tirer les meilleures pratiques».
Le secrétaire d'Etat chargé de l'Investissement, Othmane El Ferdaous, a, de son côté, mis en avant le contexte conjoncturel national qui fait des porteurs de projets et des startups innovantes un levier incontournable pour faire face aux nouveaux enjeux économiques et insuffler une nouvelle orientation à l'économie marocaine et mondiale.
Évoquant la nouvelle charte de l'investissement, M. El Ferdaous a tenu à rappeler l'état d'avancement et le processus adopté pour sa mise en place, en invitant les différentes parties prenantes à se l’approprier et à y apporter leurs remarques et suggestions.
De son côté, Fayçal Mekouar, le vice-président de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), a souligné que la CGEM n'épargne aucun effort pour apporter de la visibilité aux startups marocaines et de l'appui aux jeunes talents qui animent l'écosystème économique au Royaume.
«La CGEM s'est engagée à travers une démarche inclusive et participative pour la promotion de l'environnement fiscal favorable à l'innovation en instaurant des mesures d'accompagnement financiers et fiscaux en faveur de la startup marocaine», a-t-il commenté.
Rappelant que la CGEM participe vivement à la mise en place des contours d'un nouveau système fiscal national plus équitable, performant et compétitif au service de la croissance, de l'emploi et de l'innovation, M. Mekouar a précisé que la confédération s'engage à travers les Assises de la fiscalité (3-4 mai) à renforcer et à appuyer la startup marocaine à travers trois axes majeurs, à savoir l’accès au financement, l’accès aux compétences et l’accès au marché.
Pour sa part, le directeur général de l'Agence de développement digital (ADD), Mohamed Idrissi Meliani, a souligné que le secteur du digital présente un intérêt stratégique inestimable et un levier majeur d'innovation, de création d'emploi, de richesse, et d'amélioration de la qualité de vie du citoyen. D’où la nécessité et l'exigence d'accélérer la transformation numérique des jeunes entreprises marocaines.
En faisant un aperçu général de la stratégie digitale nationale "Maroc Digital" qui, selon lui, offre une réelle opportunité d'assurer une émergence digitale soutenue et réussie, M. Meliani a fait observer que les Startups marocaines ont l'opportunité de se développer grâce au nouveau positionnement stratégique du Royaume comme hub numérique régional, et son inclusion vers le continent Africain, ouvrant ainsi la porte aux entités désirant introduire des solutions innovantes et les développer davantage pour le continent.
Organisée par l'APEBI via pôle Start-Up, cette rencontre est l'occasion de soumettre l'ensemble des propositions et doléances pour assurer l'instauration d'un cadre de travail favorable pour les Startups aussi bien sur le plan économique, juridique, fiscal, de gouvernance, de formation ou d'ouverture à l'international, et ce en adéquation avec leurs besoins et leurs attentes.

 

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