Nissan a annoncé jeudi qu'i allait supprimer 12.500 emplois à travers le monde d'ici 2022 et réduire ses capacités de production pour tenter de se relancer alors que le constructeur japonais est fragilisé par le scandale lié à son ancien président Carlos Ghosn.
Le groupe, partenaire d'alliance de Renault, a vu son bénéfice d'exploitation plonger de 98,5% au premier trimestre de l'exercice en cours, à 1,6 milliard de yens (13,3 millions d'euros), tandis que son chiffre d'affaires reculait de 12,7% à 2.372,4 milliards de yens sur la période, dans un contexte de ralentissement aux Etats-Unis et en Europe..
Il continue de souffrir en Amérique du Nord, un marché important où il est confronté à une inflation de ses coûts liés aux rabais accordés aux automobilistes pour tenter de suivre le rythme des ventes de ses concurrents.