Grâce à la labellisation de la CCG, le cluster solaire peut accorder des subventions pouvant aller jusqu’à 200.000 DH.
Par M.D
L'une des dernières actualités du cluster solaire qui n’est autre que la sélection de start-up dans le cadre de l’aide financière «Innov Idea», octroyée par le Fonds Innov Invest, géré par la CCG, est un motif de s’intéresser de plus près aux activités de l’entité dirigée par Fatima Zahra EL Khalifa.
En effet, le cluster solaire lance chaque année deux appels à candidature pour le recrutement des promotions à accompagner au niveau de son incubateur et dans le cadre de l’obtention de l’aide financière Innov Idea.
Les critères de sélection sur lesquels se basent les membres du jury composé d’acteurs majeurs des énergies renouvelables et des technologies vertes, sont relatifs entre autres, au parcours de l’entrepreneur et à l’assiduité de celui-ci lors des formations dispensées par le cluster. A cela s’ajoutent le caractère innovant du projet, la dimension environnementale et le businessmodel (pérennité de la start-up).
La création d’emplois, le taux d’intégration industrielle, l’impact social et la valeur ajoutée du projet sont également pris en compte.
«Dans le cadre d’Innov Idea, nous avons pu accompagner 26 start-up lors de deux sessions», confie la Directrice générale du cluster solaire qui, grâce à la labellisation de la CCG, peut accorder des subventions pouvant aller jusqu’à 200.000 DH.
La structure spécialisée dans l’accompagnement des start-up ou porteurs de projet vert, a mis en place le programme «Apprendre à entreprendre green» et celui du «Green business booster». Le premier est articulé autour de douze formations qui ciblent les porteurs de projet, les entrepreneurs et les start-up en phase de développement. Le deuxième programme, développé en partenariat avec la Banque mondiale et la SFI, s’adresse aux start-up matures. L’objectif étant d’aider celles-ci à monter des projets bancables.
«L’une des spécificités du cluster qui accorde de l’importance au mentoring et au coaching, est l’accompagnement technique prodigué dans divers domaines (énergies renouvelables, gestion des déchets, traitement des eaux, mobilité électrique, etc.», fait remarquer notre interlocutrice. Concrètement, l’assistance technique permet d’optimiser les solutions développées par les bénéficiaires.
Par ailleurs, notons que l’autre force du cluster solaire a trait à sa capacité de mise en relation des start-up ou porteurs de projet accompagnés. Faudrait-il le rappeler, l’association compte parmi ses membres plusieurs clients potentiels de start-up évoluant dans les green techs.
Paroles de Pro : Fatima Zahra El Khalifa, Directrice générale du cluster solaire
«Les activités du cluster solaire continuent d’être financées par le ministère de l’Industrie dans le cadre du contrat-programme conclu avec les clusters. Masen qui soutient financièrement le cluster depuis sa création, continue à le faire à travers une subvention annuelle. Les deux dernières années ont été également marquées par le recrutement de nouveaux bailleurs de fonds qui sont la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI), l’Agence française de développement (AFD), la Fondation Drosos et la GIZ dans le cadre du programme TAM III.
L’ensemble de l’appui financier nous a permis de diversifier nos activités, renforcer notre impact sur l’écosystème, tout en améliorant l’accompagnement fourni sur toute la chaîne de valeur. Ceci dit, au niveau du cluster, nous sommes conscients de la nécessité d’accompagner les porteurs de projet sur l’ensemble du Royaume».