Accompagnement des start-up : La CFCIM entre dans l’arène

Accompagnement des start-up : La CFCIM entre dans l’arène

 

La CFCIM a procédé récemment au lancement du Kluster. Les 5 start-up sélectionnées auront la chance de bénéficier d’un ensemble de mécanismes susceptibles de les mener au succès.

 

Au cours des dernières années, les secteurs public et privé sont de plus en plus conscients de la nécessité de soutenir le développement des start-up et le tissu entrepreneurial des jeunes entreprises technologiques, créatrices de valeur.

Pour preuve, le PLF 2018 offre des avantages fiscaux pour les prises de participation dans cette catégorie d’entreprises. Cette mesure est d’autant plus salutaire au regard de la sous-capitalisation qui caractérise les TPE et les PME marocaines.

Au-delà de cet exemple, l’actualité de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) témoigne d’un parti pris en faveur de la start-up et du dessein de remédier aux obstacles qui freinent les jeunes entrepreneurs marocains (accompagnement insuffisant, difficultés d’accès au financement, etc.). En effet, en présence de son président, Philippe-Edern Klein, la CFCIM a procédé récemment dans la capitale économique au lancement du Kluster, véritable incubateur de projets, à même de promouvoir la création d’entreprises et l’innovation.

Les 5 start-up sélectionnées auront ainsi la chance de bénéficier d’un ensemble de mécanismes susceptibles de les mener au succès. Il s’agit entre autres, de la possibilité de disposer de locaux de travail durant 18 mois et d’être accompagnés par le biais d’un mentoring assuré par des patrons d’entreprise.

De plus, les heureuses élues profiteront aussi du réseau et des services proposés aux adhérents de la CFCIM (assistance juridique, relais de communication, etc.). Au regard du nombre d’entreprises ciblées, tout porte à croire que la Chambre française a fait le pari du qualitatif au détriment du quantitatif. D’ailleurs, un club de businessangels a été lancé. L’objectif étant de satisfaire les besoins en financement des porteurs de projets innovants. Du reste, à travers l’initiative Africa Startup, la CFCIM compte aussi épauler les start-up à l’échelle africaine. ■

 

Parole de Pro : Siham El Mejjad, CEO de 2WLS

«J’estime que toutes les initiatives allant dans le sens de l’accompagnement des jeunes porteurs de projets et de la promotion de la création d’entreprises sont à saluer au Maroc. De ce point de vue, le lancement du Kluster de la CFCIM tombe à point nommé, car les jeunes entreprises pas bien implantées sur le marché ont besoin d’un soutien multidimensionnel (mentoring, financement, réseau, etc.).

Le volet mentoring du programme de la CFCIM est crucial, car un chef d’entreprise aguerri est à même de mieux comprendre les difficultés et les multiples besoins d’un entrepreneur ou d’un porteur de projet en herbe.

Toutefois, les dirigeants des cinq startup qui seront sélectionnées, doivent être bien encadrés par leurs mentors, et ce à travers des rendez-vous de travail réguliers. Cela mérite d’être dit, car certains mentors ne s’investissent pas totalement dans leur mission. A mes débuts dans le domaine entrepreneurial, j’ai eu la chance d’avoir un mentor qui s’était transformé en un véritable coach».

 

 

M. Diao

 

 

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