Voitures d’occasion : De nouveaux enjeux pour les professionnels

Voitures d’occasion : De nouveaux enjeux pour les professionnels

Conference salonFortement dominé par l’informel, le marché de l’occasion est de plus en plus investi par les distributeurs, les concessionnaires, les loueurs et autres garagistes. Tous ces opérateurs estiment que le marché a un grand potentiel, mais il a besoin d’une certaine mise à niveau.

En marge du Salon de l’auto d’occasion, une table ronde est organi­sée sous le thème : «La voiture d’occasion : quels enjeux pour les opérateurs de la profes­sion?» La rencontre a réuni plu­sieurs intervenants, opérateurs ou experts de l’automobile. «Sanad a lancé une offre produit pour le segment de l’occasion, qui englobe aussi une garantie pour les pannes mécaniques. Les automobilistes deviennent très regardant sur des couvertures pertinentes», souligne Chakib Benhayoune, consultant chez Sanad. Pour sa part, Khalid Kabbaj DG de Wafa LLD affirme que «le marché de l’occasion est très pertinent pour les opérateurs. Il est temps de le mettre à niveau notamment sur le plan de la légis­lation, afin que les véhicules soient expertisés, le kilométrage certifié et il y a une traçabilité de l’entretien».

La restructuration du marché du VO ne peut être que bénéfique pour toute le monde. C’est un busines important pour les concession­naires et les garagistes organisés. Il devrait générer plus de recettes fiscales à l’Etat et mettre en place des véhicules contrôlés selon les normes des constructeurs, assu­rant plus de sécurité et de garantie.

A ce sujet Benacer Boulaâjoul, secrétaire permanent du Comité national de la prévoyance des acci­dents de la circulation (CNPAC) affirme que «les statistiques révèlent que la vétusté du parc est responsable, en grande partie des accident de la circulation. La visite technique n’est pas systé­matiquement organisée. Il faut ins­taurer cette culture de prévoyance routière qui commence par une bon entretien des véhicules. Nous sommes disposés à accompagner ce salon pour bien communiquer sur ce sujet.

Outre les concessionnaires, le mar­ché du VO est investi aussi par les sociétés de financement. «Il n’y a pas de garantie dans l’informel. L’organisation du marché du Vo permettra de nous donner de la visibilité et de toucher une large clientèle à travers des solutions de financement bien étudiées», explique Faycal Abassi directeur commercial chez Wafasalaf.

Charaf Jaidani

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux