Vient de paraître : «Ouverture, productivité et croissance économique au Maroc»

Vient de paraître : «Ouverture, productivité et croissance économique au Maroc»

 

Le Policy Center for the New South (PCNS) et le laboratoire d’Économie Appliquée (Université Mohammed V), avec l’appui du Centre National de Recherche Scientifique et Technique (CNRST) prolongent la réflexion au sujet de la transformation structurelle du Maroc, par la publication d’un ouvrage intitulé : «Ouverture, productivité et croissance économique au Maroc».

Ce dernier met le curseur sur les deux principales fragilités auxquelles se heurte le rehaussement du potentiel de la croissance de l’économie marocaine, à savoir une ouverture peu réussie et une productivité au ralenti, indique le PCNS.

En effet, constate le think tank, si le Maroc a misé, depuis belle lurette, sur l’ouverture, force est cependant de constater que le bilan de cette ouverture est mitigé, et dans tous les cas en deçà des attentes. D’une certaine manière, la faiblesse des gains de productivité est à la fois la cause et la conséquence de ce bilan peu satisfaisant. Elle est la cause parce qu’elle affecte la compétitivité de l’économie nationale et exerce des pressions sur son offre exportable traditionnelle. Elle l’empêche aussi de monter dans la gamme et de se libérer du « piège » des activités à faible contenu en valeur ajoutée et en technologie. Cette faiblesse des gains de productivité peut être vue, par ailleurs, comme la conséquence d’une ouverture peu préparée, peu maitrisée et peu orientée vers un positionnement dans les chaines de valeur mondiales permettant de profiter pleinement de ses retombées en termes de diffusion technologique, de renforcement de la capacité d’absorption, d’apprentissage par les exportations et d’autre externalités susceptibles d’améliorer la productivité tant factorielle que globale.

L’ouvrage est structuré en quatre parties :

  • La première comprend les travaux qui traitent des canaux macro-économiques d’impact de l’ouverture sur la productivité et la croissance. Les investigations ont notamment mis l’accent sur les retombées de l’ouverture sur l’accumulation des capitaux (humain et institutionnel), le transfert technologique, la capacité d’absorption et les efforts en innovation.
  • La deuxième partie regroupe les travaux ayant privilégié l’approche sectorielle. L’impact de l’ouverture sur le développement du secteur industriel, l’apprentissage par l’exportation des entreprises manufacturières, l’intégration du secteur automobile, et la contribution du changement structurel à la croissance de la productivité en constituent les principaux axes de réflexion.
  • La troisième partie est constituée des papiers qui traitent des chocs liés à l’ouverture (volatilité de la croissance, prix du pétrole) et des politiques qui peuvent en atténuer les effets (régime et gestion du taux de change)
  • Finalement, la quatrième partie se veut comme un focus sur l’intérêt et les enjeux de l’adhésion éventuelle du Maroc à la CEDEAO.

 

 

 

 

 

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