General Motors a annoncé mercredi la saisie par les autorités vénézuéliennes de son usine de Valencia, dans le nord du Venezuela, et a promis d'utiliser «toutes les mesures» pour défendre ses droits face à la mesure jugée illégale.
Cette confiscation intervient dans un contexte de forte détérioration du climat des affaires dans le pays, plongé dans une crise économique, qui a déjà éprouvé de nombreux groupes américains.
«Hier, l'usine GMV a été subitement saisie par les autorités publiques, empêchant sa marche normale. En outre, d'autres actifs du groupe, comme des véhicules, ont été pris illégalement de ses infrastructures», a déclaré la filiale du constructeur américain General Motors Venezolana (GMV) dans un communiqué.
La saisie est source, selon GM, de «dommages irréparables» pour la société, ses 2.678 employés, ses 79 revendeurs et ses fournisseurs. Le ministre de l'Information vénézuélien n'a pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
L’annonce de la confiscation de l’usine de GM intervient dans un contexte particulièrement tendus au Venezuela. Des manifestations violentes ces dernières semaines ont déjà couté la vie à 8 personnes, dont trois hier mercredi.
(Reuters)