L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l’économie nationale à 2,8% au premier trimestre 2019, au lieu de 3,5% durant le même trimestre de l’année précédente, indique le haut commissariat au Plan dans une note d’information consacrée à la situation économique nationale des trois premiers mois de l’année.
La même source note que la croissance économique est soutenue par les activités non agricoles. Ces dernières ont affiché une augmentation de 3,8% au T1 2019, tandis que les activités du secteur agricole sont en baisse de 3,2%.
Par ailleurs, souligne le HCP, la demande intérieure reste le moteur de la croissance. Elle affiche un taux d’accroissement de 3,3% durant le premier trimestre de l’année 2019 au lieu de 4,3% durant la même période de l’année précédente, contribuant ainsi pour 3,6 points à la croissance économique nationale au lieu de 4,7 points une année auparavant.
Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3,8% au lieu de 2,8%, contribuant pour 2,2 points à la croissance au lieu de 1,6 point. De même, la consommation finale des administrations publiques a connu une augmentation de 2,8% au lieu de 1,6% au premier trimestre de l’année précédente, avec une contribution à la croissance de 0,6 point au lieu de 0,3 point.
De son côté, la formation brute de capital fixe a enregistré une hausse de 3% au premier trimestre 2019 au lieu de 1,1% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 0,8 point au lieu de 0,3 point, durant le même trimestre de l’année précédente.
Les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance en amélioration, se situant à (-0,8) point au lieu de (-1,2) point le même trimestre de l’année précédente. Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 1,7% durant le premier trimestre 2019 au lieu de 7,4%, avec une contribution à la croissance de 0,7 point au lieu de 2,7 points. Les importations, de leur côté, ont connu un accroissement de 3% au lieu de 8,4%, avec une contribution négative de (-1,5) point au lieu de (-3,9) points une année passée.