SIAM 2016 : «La dimension internationale est consolidée»

SIAM 2016 : «La dimension internationale est consolidée»

Jawad Chami

Jawad Chami, commissaire du SIAM, livre son point de vue sur la 11ème édition du Salon.

Finances News Hebdo : Quels sont les points saillants de cette 11ème édition ?

Jawad Chami : Pendant cinq jours, seront au programme de nombreuses conférences, des signatures de conven­tion, des concours de races, dont la remise des trophées sera le point d’orgue final.

Le SIAM a montré qu’il est l’endroit idéal pour tous les acteurs du monde agricole de se rencontrer, d’échanger et de nouer des partenariats. Il est question aussi de débattre des problématiques que traverse le secteur agricole et de proposer les solutions appropriées.

Le Salon est aussi agrémenté par un pro­gramme scientifique dense et pertinent et un Pôle élevage plus imposant, plus ambitieux, qui ne dément pas son statut de Pôle vedette, et dont les prestigieux locataires ont été sélectionnés par des concours lors d’épreuves préliminaires.

F.N.H. : Le salon a-t-il consolidé sa dimension internationale ?

J. Ch. : Le SIAM n’a rien à envier aux autres Salons de dimensions internatio­nales connus dans le monde. Il gagne d’année en année en maturité, permettant aux agriculteurs marocains de nouer des contacts fructueux, de s’enquérir des der­nières innovations et aussi de débattre de plusieurs sujets d’intérêt commun.

Le Salon a consolidé sa renommée mondiale. Le pôle international est donc, aujourd’hui, un espace mondiale­ment reconnu pour les rencontres qui s’y déroulent et les partenariats qui s’y nouent. Ainsi, les rencontres BtoB prévues permettent de générer des connexions aussi prometteuses que fructueuses en matière d’échanges et de mutualisation des connaissances. Le succès de ces échanges entre professionnels fait du pôle international une plate-forme incontour­nable de rencontres et de dialogue pour le monde agricole, qui réunit en son sein les dernières avancées technologiques.

F.N.H. : Le SIAM est un Salon pro­fessionnel ouvert au grand public. Comment peut-il concilier ces deux paramètres ?

J. Ch. : Notre objectif est que ce Salon demeure un lien fort de communication et d’échange entre le monde agricole et le grand public.

Nous mettons tout en oeuvre pour valo­riser l’identité de nos entreprises et des stands par le biais notamment de nou­veaux dispositifs de communication, de nouvelles logistiques, dans les meilleures conditions techniques.

Le public dispose d’un pôle marchand où les produits locaux ou de terroir des coopératives sont vendus.

Au-delà de l’augmentation du nombre d’exposants, c’est la qualité des courants d’affaires générés pendant toute la durée du salon qui est pour nous le signe d’une réussite en tant que Salon professionnel. A titre d’exemple, sur le seul pôle machi­nisme, 30% du chiffre d’affaires annuel des exposants sont réalisés pendant les cinq jours du Salon. C’est vous dire tout le travail, en synergie avec les autres parte­naires, qui a été fait pour en arriver là

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