Longtemps attendu par les visiteurs, l’événement a connu une forte affluence. Le nombre de transactions réalisées a dépassé les objectifs.

Tous les ingrédients de réussite sont réunis au Salon de l’auto d’occa­sion : un public nom­breux, une organisation exem­plaire, des stands de qualité et un volume de vente encourageant.

«Pour sa première édition, nous sommes très satisfaits et hono­rés du bon démarrage du Salon. Nous avons reçu pratiquement 10.000 visiteurs lors de la pre­mière journée. Ce sont des résul­tats qui dépassent largement nos objectifs. Nous espérons que ce Salon connaîtra la même réussite dans les années à venir», indique Youssef Benmoussa, commissaire général du Salon.

Un avis partagé par Abdelilah Laâmarti, DG de Sanad, sponsor officiel du Salon : «C’est un salon qui est très prometteur et qui connaitra une grande réussite».

Pour sa part, Fabien Lecoeuche, directeur Argus Maroc, affirme : «Il y a plusieurs choses qui sautent aux yeux. On note déjà le côté très professionnel de ce Salon. Chaque stand est très bien préparé. Les exposants ont investi pour présen­ter des véhicules de qualité».

De l’avis de tous les profession­nels, ce salon est un pas impor­tant pour la mise à niveau du secteur du véhicule d'occasion (VO) qui reste fortement dominé par l’informel.

Tous les opérateurs concernés par ce segment l’ont investi, à com­mencer par les concessionnaires, les sociétés de financement ou les compagnies d’assurances sans oublier, bien sûr, les garagistes qui ont lancé des offres-produits sur-mesure et parfaitement adap­tées à chaque type de clientèle.

«Ce salon ne peut que contribuer à la restructuration du marché. J’ai été agréablement surpris par l’intérêt des visiteurs car plusieurs d’entre eux sont venus pour ache­ter et non en tant que badauds», indique Khalid Kabbaj, DG de Wafa LLD.

Vu que le marché du neuf est sta­gnant, cela va inciter les conces­sionnaires à développer le marché de la reprise pour booster le neuf avec une offre-produit répondant aux normes, notamment des véhi­cules contrôlés et garantis don­nant une meilleure assurance aux acquéreurs.

«C’est un marché avantageux aussi bien pour les professionnels que les acquéreurs, notamment ceux dont le budget ne permet pas l’achat d’un véhicule neuf», réplique Housni Chraïbi, directeur de développement chez Sopriam.

Il est à rappeler que le Salon propose aux visiteurs une offre de plusieurs centaines de voitures d’occasion de moins de 5 ans, avec une large variété de modèles et de marques, exposés par les sociétés de LLD, les concession­naires et les garagistes profes­sionnels. Ces derniers remplacent chaque jour les voitures vendues par d’autres véhicules, donnant ainsi aux visiteurs plus de choix pour conclure de bonnes affaires.

«Nous avons programmé plusieurs offres en fonction de la catégorie socioprofessionnelle des clients, du type de véhicule, du revenu du client. Nous avons élaboré des formules bien adaptées par pro­duit et aussi par client», explique Khalid Dbich, DGA chargé du pôle marketing et communication de Sofac.

Personne ne pouvait imaginer la grande affluence qui a marqué l’ouverture du Salon de l’auto d’occasion. Pour cette première édition, très prudents au début, les professionnels ont en effet été agréablement surpris par l'afflux massif des visiteurs. L’objectif de 50.000 visiteurs devrait être nettement dépassé à la fin du Salon.

Charaf Jaidani