Pour Rabbah, les impacts économiques de la crise de la Samir sont dépassés

Pour Rabbah, les impacts économiques de la crise de la Samir sont dépassés

 

Les retombées économiques de la crise du raffineur la Samir sont devenues «obsolètes», a déclaré le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah. Le déficit causé par l'absence de la société des marchés de production et de distribution des produits pétroliers a été comblé, souligne-t-il.

En réponse à une question du groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des conseillers sur les répercussions de la décision de la liquidation judiciaire de la Samir, lue en son nom par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, Rabbah a expliqué que l'intervention de nombreux acteurs économiques dans le domaine a permis de renforcer la compétitivité, de dépasser les situations de monopole et de réduire les risques de domination du marché par un seul acteur économique.

Il a, de même, affirmé qu'il a été procédé à la compensation des répercussions économiques suite à l'arrêt de l'activité de la société la Samir à travers des mécanismes créés par le marché ouvert basés sur la liberté et l'initiative individuelle, faisant savoir que de nombreuses entreprises ont commencé à réaliser des investissements égal ou supérieur à ceux réalisés par le raffineur.

Par ailleurs, le ministre a relevé que le gouvernement a veillé au versement des salaires de l'ensemble des employés de la Samir depuis le déclenchement de la crise, suite à une levée partielle de la saisie conservatoire sur tous les comptes de la raffinerie par le service des douanes.

Il a, à cet égard, expliqué que les employés reçoivent leur salaire par priorité, conformément aux articles 1241 et 1242 du Code des contrats et des obligations ainsi que des accords de joint-venture.

 

 

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