Le soutien de Maroc Export au Forum pharmaceutique international s’inscrit dans la durée. Nadia Rhaouti, directrice sectorielle de Maroc Export, précise les raisons objectives d’un tel engagement.
Finances News Hebdo : Pour la huitième fois, Maroc Export accompagne le Forum pharmaceutique international. Qu’est-ce qui motive un tel soutien dans la durée ?
Nadia Rhaouti : Maroc Export est un acteur de référence de ce forum continental itinérant qui a tenu sa dix-septième édition en Tunisie. Notre institution oeuvre activement pour la réussite de cette manifestation de grande envergure ainsi qu’au développement de notre continent. Le but recherché à travers la participation marocaine est de mettre en exergue le savoir-faire du secteur pharmaceutique national qui, faudrait-il le rappeler, est le deuxième producteur de médicaments à l’échelle continentale après l’Afrique du Sud. Cette branche constitue, de surcroît, un pan important de l’économie nationale, puisqu’elle est pourvoyeuse de plus de 40.000 emplois directs et indirects, tout en générant pas moins de 13,7 Mds de DH de chiffre d’affaires global. Ce montant concerne à la fois les secteurs public et privé.
F.N.H : Au-delà de ce Forum africain d’envergure internationale, comment se manifeste l’accompagnement de Maroc Export de l’industrie pharmaceutique nationale ?
N.R : Tout d’abord, il faut préciser que cette industrie à forte valeur ajoutée bénéficie d’un large accompagnement de l’Etat à travers l’outil marketing, Maroc Export s’attelant à donner plus de visibilité aux opérateurs nationaux à l’international. En cela, nous organisons la participation marocaine du secteur lors d’évènements internationaux devenus incontournables, pour ne citer que le CPHI d’Espagne, le Pharmagora de Paris et la grande manifestation d’Arab Health de Dubaï. L’autre composante de l’accompagnement public de l’industrie pharmaceutique est incarnée par le Plan d’accélération industrielle (PAI), qui comprend trois écosystèmes (médicaments, dispositifs médicamenteux et distribution). L’objectif du PAI est de développer, entre autres, la production locale, tout en limitant la dépendance à l’importation de la matière première.
F.N.H : L’Afrique subsaharienne est un désert en termes d’industries pharmaceutiques, contrairement au Maghreb. Le renforcement du partenariat Sud-Sud peut-il efficacement aider à rétablir un certain équilibre ?
N.R : Nous le pensons, car les laboratoires marocains notamment Bottu et Sothema, au-delà du fait d’exporter en Afrique subsaharienne, investissent dans certains pays frères et amis du Maroc en y construisant des unités de production de médicaments. Cet engagement va dans la droite ligne des orientations stratégiques de SM le Roi Mohammed VI.
Finances News Hebdo : Pour
la huitième fois, Maroc Export
accompagne le Forum pharmaceutique
international. Qu’est-ce
qui motive un tel soutien dans la
durée ?
Nadia Rhaouti : Maroc Export est
un acteur de référence de ce forum
continental itinérant qui a tenu sa
dix-septième édition en Tunisie. Notre
institution oeuvre activement pour la
réussite de cette manifestation de
grande envergure ainsi qu’au développement
de notre continent. Le but
recherché à travers la participation
marocaine est de mettre en exergue
le savoir-faire du secteur pharmaceutique
national qui, faudrait-il le
rappeler, est le deuxième producteur
de médicaments à l’échelle continentale
après l’Afrique du Sud. Cette
branche constitue, de surcroît, un pan
important de l’économie nationale,
puisqu’elle est pourvoyeuse de plus
de 40.000 emplois directs et indirects,
tout en générant pas moins de 13,7
Mds de DH de chiffre d’affaires global.
Ce montant concerne à la fois les
secteurs public et privé.
F.N.H : Au-delà de ce Forum
africain d’envergure internationale,
comment se manifeste
l’accompagnement de Maroc
Export de l’industrie pharmaceutique
nationale ?
N.R : Tout d’abord, il faut préciser que
cette industrie à forte valeur ajoutée
bénéficie d’un large accompagnement
de l’Etat à travers l’outil marketing,
Maroc Export s’attelant à donner plus
de visibilité aux opérateurs nationaux
à l’international. En cela, nous organisons
la participation marocaine du
secteur lors d’évènements internationaux
devenus incontournables, pour
ne citer que le CPHI d’Espagne, le
Pharmagora de Paris et la grande
manifestation d’Arab Health de Dubaï.
L’autre composante de l’accompagnement
public de l’industrie pharmaceutique
est incarnée par le Plan
d’accélération industrielle (PAI), qui
comprend trois écosystèmes (médicaments,
dispositifs médicamenteux et
distribution). L’objectif du PAI est de
développer, entre autres, la production
locale, tout en limitant la dépendance
à l’importation de la matière première.
F.N.H : L’Afrique subsaharienne
est un désert en termes d’industries
pharmaceutiques, contrairement
au Maghreb. Le renforcement
du partenariat Sud-Sud
peut-il efficacement aider à rétablir
un certain équilibre ?
N.R : Nous le pensons, car les laboratoires
marocains notamment Bottu
et Sothema, au-delà du fait d’exporter
en Afrique subsaharienne, investissent
dans certains pays frères et amis du
Maroc en y construisant des unités
de production de médicaments. Cet
engagement va dans la droite ligne
des orientations stratégiques de SM le
Roi Mohammed VI.