- Finances News Hebdo : Vous venez de dévoiler le bilan des réalisations 2011 de Redal ; sont-elles conformes aux objectifs que vous vous êtes fixés ?

- Daniel Lafon : Le principe est que chaque année on présente un programme à l’autorité délégante qui le valide. Pour 2011, nous avons proposé un programme qui regroupe plusieurs types de financement selon le type de travaux. Pour la partie des travaux financés par Redal, nous sommes à 98% de réalisation. Du coup, nous sommes totalement dans la fourchette admissible de réalisation par rapport à ce qui a été budgétisé et approuvé pour l’année 2011.

- F. N. H. : Qu’en est-il du cahier des charges que vous devriez remplir pour l’année 2012 ?

- D. L. : Le budget 2012 est actuellement en cours d’approbation, il comporte la poursuite des opérations engagées en 2011 ainsi que d’autres projets.

La réalisation de cette station de prétraitement représente une partie très importante de ce budget ; quant à l’autre partie du budget, elle sera répartie sur des opérations en assainissement, eau potable, électricité et communs.

- F. N. H. : Quels sont les obstacles que vous rencontrez lors de la réalisation des investissements dans différents métiers ?

- D. L. : Ils sont principalement liés au foncier, à l’obtention des autorisations de passages dans le cas où il faut traverser des autoroutes, des routes ou des voies ferrées ainsi que  l’acquisition des parcelles pour la réalisation des projets.

Souvent, nous nous retrouvons face à des procédures très longues et parfois nous sommes même amenés à faire des modifications de projets pour tenir compte des différentes contraintes.

- F. N. H. : Le contrat de gestion déléguée concernant les services d’assainissement liquide et de distribution d’eau potable et d’électricité de Redal est normalement révisé tous les 5 ans. Cette révision devait avoir lieu en 2007. A quoi est dû ce retard ?

- D. L. : Effectivement, il est prévu que le contrat soit révisé tous les 5 ans. Ce qui veut dire que toutes les parties prenantes se réunissent pour voir si ce qui a été réalisé est en adéquation avec ce qui a été prévu et discutent également des besoins futurs de la population en terme de besoins de consommation. Il est donc nécessaire que régulièrement les parties concernées se réunissent pour voir comment ont évolué les hypothèses qui ont été prévues afin d’ajuster les programmes de travaux et les investissements à réaliser et ceci en fonction réelle de la situation.

Maintenant, concernant le retard, il est vrai que le contrat devait être révisé en 2007. Cependant, en 2007 lorsque nous avons entamé la révision du contrat, nous nous sommes rendus compte que nous avions des appréciations divergentes sur certains sujets. L’année dernière nous avons recherché, avec l’aide de sages externes, le moyen d’avoir une vision commune sur ces divergences.

Depuis l’été dernier nous sommes dans un processus de révision du contrat sur des bases partagées.  Normalement, la révision du contrat de Redal est prévue pour cette année.

Propos recueillis par L. B.