Le personnel de la société Vivalis, affilié à l’UMT /USIB, a tenu un sit-in d’avertissement devant le siège de la société, mercredi 15 février, en guise de protestation contre «l’attitude désinvolte de la Direction et son obstination dans son refus de dialoguer». Il dénonce «le climat de suspicion sévissant dans l’établissement, engendré par les débâcles du management livrant le personnel à un sentiment d’inquiétude généralisée, eu égard au manque de visibilité qui entoure la pérennité de l’établissement».Sur place, un représentant des employés interrogés par FNH condamne «l’obscurité présidant à la gestion des différents départements et la concentration des pouvoirs, puisque tous les départements sont coiffés par la même personne, ce qui laisse entendre un flagrant conflit d’intérêt ». De même, il déplore «l’iniquité dans la répartition de la productivité et les sacrifices imposés aux employés et cadres malgré les efforts consentis pour préserver la pérennité et le développement de leur entité». Parmi les autres points de discorde : «le recrutement externe et le parachutage de certains privilégiés profitant de relations clientélistes se fait au détriment des compétences internes et l’absence d’une vraie politique de ressources humaines dans ses volets rémunération, formation, gestion de carrières et promotion interne».
De la même façon, les participants ont été unanimes à fustiger le désordre et le gaspillage au sein du département du contentieux, puisqu’ils parlent d’un cabinet d’avocat qui a perçu des honoraires d’environ 41 MDH au titre de l’unique année 2011, l’équivalent du résultat net de la société.
Contactée par nos soins, la Direction de Vivalis est restée injoignable ■