Les programmes sociaux, les technologies innovantes et les infrastructures au cœur des discussions avec le gouvernement et le secteur privé.
Le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ferid Belhaj, entame une visite au Maroc du 27 au 29 août pour son premier déplacement dans ce pays depuis qu’il a été nommé à ce poste le 1er juillet dernier.
À l’agenda de cette visite de trois jours, des réunions avec le chef du gouvernement, des membres du gouvernement mais également des responsables nationaux et locaux, des représentants du secteur privé et de jeunes hommes et femmes chefs d’entreprise.
D’après un communiqué de l’institution, ce déplacement entend réaffirmer l’engagement du Groupe de la Banque mondiale auprès du Maroc, conforter le partenariat de longue date avec le pays et acter les domaines prioritaires d’engagement au titre du futur cadre de partenariat.
Les discussions porteront sur la nécessité d’investir dans le capital humain, les technologies innovantes et les infrastructures, trois axes importants pour placer le Royaume sur une stratégie de croissance inclusive et préparer les Marocains au monde de demain.
La Banque mondiale appuiera le Maroc, l’un des premiers pays à avoir adhéré au Projet sur le capital humain, dans sa volonté d’investir prioritairement dans la petite enfance, l’amélioration de la qualité de l’éducation et l’élargissement de l’accès aux soins de santé et à des programmes de protection sociale efficaces. Les échanges insisteront également sur le soutien clé à l’entrepreneuriat, en particulier pour créer des débouchés pour les vastes cohortes de jeunes qui rejoignent chaque année le marché du travail.
Selon la même source, au cours de ce déplacement, le vice-président de la Banque mondiale assistera à la signature d’un accord entre le ministère marocain de l’Intérieur et l’Institut international des technologies de l’information de l’Inde portant sur l’utilisation d’un logiciel d’identification numérique de pointe — fruit d’une collaboration sud-sud entre les deux pays, appuyée par l’initiative Identification for Development (ID4D) de la Banque mondiale, qui vise à promouvoir des innovations pour améliorer l’accès aux programmes sociaux, notamment pour les plus vulnérables.