Le nombre de chômeurs est passé de 1.167.000 à 1.216.000 personnes entre 2016 et 2017. Le taux de chômage passe ainsi de 9,9% à 10,2% au niveau national, enregistrant une hausse de 14,2% à 14,7% en milieu urbain et une stagnation à 4% en milieu rural. La hausse du taux de chômage est l’expression d’un accroissement du volume du chômage (+4,2%) plus important que celui de l’emploi (+0,8%), indique le HCP ce lundi.
Les taux de chômage les plus élevés sont enregistrés principalement parmi les femmes (14,7% contre 8,8% parmi les hommes), les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26,5% contre 7,7% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d’un diplôme (17,9% contre 3,8% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme). Ce sont les mêmes catégories qui ont enregistré les hausses du taux de chômage les plus significatives entre 2016 et 2017: 0,6 point parmi les femmes, 0,7 parmi les jeunes de 15-24 ans et 0,3 point parmi les diplômés.
Le volume des actifs occupés en situation de sous-emploi a augmenté, entre 2016 et 2017, de 1.018.000 à 1.044.000 personnes au niveau national, de 508.000 à 521.000 personnes dans les villes et de 510.000 à 523.000 dans la campagne. Le taux de sous-emploi est ainsi passé de 9,6% à 9,8% au niveau national, de 8,7% à 8,9% en milieu urbain et de 10,7% à 10,8% en milieu rural.
Au niveau national, le taux de sous-emploi des hommes (11,1%) est deux fois plus élevé que celui des femmes (5,4%). Dans les villes, ce taux est presque le même (respectivement 8,8% et 9%) alors que dans la campagne, il est 6 fois plus important parmi les hommes (14,1%) que parmi les femmes (2,3%).