La confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Centre international de médiation et d'arbitrage de Casablanca (CIMAC) ont signé, jeudi à Casablanca, une convention de partenariat en vue de promouvoir les clauses de la médiation et de l'arbitrage auprès des entreprises affiliées à la CGEM. En vertu de cette convention, la CGEM s’engage notamment à promouvoir le CIMAC auprès des confédérations patronales et partenaires internationaux.
Le CIMAC s’engage pour sa part à accompagner la CGEM et à soutenir ses démarches en mettant à contribution ses ressources pour la vulgarisation des modes alternatifs de règlements des litiges auprès des affiliés de la confédération.
Il s’engage également à animer des ateliers de formation au profit des affiliés à titre gracieux, et à communiquer sur le rôle promoteur de la CGEM visant à faire du CIMAC un centre de médiation et d’arbitrage pionnier sur le plan national et régional.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar s’est engagé à accompagner la CGEM et le CIMAC dans cette perspective.
Pour Aujjar, le Maroc, qui connait un foisonnement en matière législatif, notamment au niveau des problématiques liées au commerce, offre une forte plateforme juridique, qui encourage les partenaires à repenser leurs politique de traitement des différends.
La présidente de la CGEM, Miriem Bensaleh Chaqroun, a estimé, quant à elle, que l’adoption du principe de l’arbitrage tel que proposé par le CIMAC contribuera au renforcement du tissu entrepreneurial et à la promotion des modes alternatifs de règlement.
Pour sa part, le DG de Casa-Finance-City (CFC), également vice-président du CIMAC, Said Ibrahimi, a estimé que le Centre peut contribuer au règlement des litiges entre les entreprises, mettant l’accent sur le rôle pionnier des centre d’arbitrage dans le bon fonctionnement du tissu économique.
Le Centre de Médiation et d'Arbitrage de Casablanca, est un organisme à but non lucratif, créé à l’initiative de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca (CCISC) en 2001, sur recommandation du Ministère de Commerce d’Industrie, d’Investissement et d’Économie Numérique avec la contribution des acteurs économiques et juridiques.
Il emploie les modes Alternatifs de Résolution de Conflits (MARC), pour résoudre des litiges commerciaux et sociaux inter et intra-entreprises dans la confidentialité, la rapidité et de manière efficace.