La ligne de grande vitesse (LGV) Casablanca-Tanger est résolument sur de bons rails, puis qu’elle affiche, fin août, un avancement global de 92%, alors que sa mise en service, qui est promise pour l'été 2018, devra permettre de catalyser le développement de lignes sur les autres axes prévus dans le schéma directeur du TGV.
D'après l'Office National des Chemins de Fer (ONCF), les travaux de génie civil relatif à ce méga-projet sont d’ores et déjà terminés. Ceux des équipements ferroviaires seront achevés avant la fin de l'année 2017, alors que le premier semestre 2018 sera largement dédié aux essais d’homologation du système et à son rodage.
De surcroît, la préparation à son exploitation avance conformément au planning arrêté notamment en ce qui concerne la formation des conducteurs, du personnel de la maintenance et du personnel commercial.
Cette première phase du projet de ligne de train à grande vitesse marocain permettra, tout d'abord, de réduire de plus de la moitié le temps de parcours entre Tanger et Casablanca, et répondre, de façon convenable et durable à la demande qui ne cesse d'accroître en termes de mobilité et de voyage, mais aussi de fluidifier le trafic ferroviaire fret sur l’axe Tanger-Casablanca.
A en croire le rapport annuel de l'ONCF, les investissements ont atteint pour cet ouvrage un montant de 2,2 milliards de dirhams au titre de 2016.
Depuis son lancement en 2007 jusqu'à sa future mise en service en 2018, ce chantier pharaonique aura franchi d'importantes étapes, passant par l’arrivée en 2015 du tout premier train à grande vitesse au Maroc et le démarrage de la pose des équipements ferroviaires, sans oublier le lancement en 2016, des travaux de réalisation des essais des trains à grande vitesse sur la ligne classique.