2014, une année diffi­cile pour les opérateurs IMME. 2015 se veut une année déterminante : certains chantiers sont nouveaux, d’autres se poursuivent encore. Les écosystèmes FIMME verront bientôt le jour.

Vendredi dernier (3 juillet), la Fédération des industries métal­lurgiques, mécaniques et élec­troniques (FIMME) a tenu son Assemblée générale ordinaire en présence du ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Une occasion pour rappeler les faits ayant marqué la scène aussi bien nationale qu’internationale, et comment les opé­rateurs ont-ils été impactés. En 2014, le secteur a connu quelques difficultés à cause de la morosité du contexte et d’un manque de visibilité qui s’est traduit par des restrictions en matière d’inves­tissement et de mise à niveau chez un bon nombre d’entre eux. «Toutefois, des faits marquants laissent présager d’un avenir plus serein puisque le Maroc a affiché l’ambition de faire de l’industrie le fer de lance de son économie», rassure Abdelhamid Souiri, président de la FIMME. Il rappelle, à ce titre, que l’année passée a été marquée par une multitude de chan­tiers stratégiques sur lesquels la fédé­ration a travaillé au quotidien. «Certains ouvrent la voie à l’optimisme, d’autres, en revanche, de par leur spécificité et leur complexité, ne peuvent satisfaire les mul­tiples branches d’activités que comptent les IMME et amènent avec eux, inévita­blement, leur lot de résistance», tient-il à préciser.

En ce qui concerne les écosystèmes «FIMME» tels que définis par le ministère de tutelle, ils sont en cours de finalisa­tion et verront bientôt le jour. Les cinq écosystèmes ainsi pré-identifiés seront structurés comme suit : quatre écosys­tèmes Métier (valorisation des métaux, métallurgie, équipement et machines) et un écosystème transverse. Pour ce der­nier, les travaux à réaliser consisteront principalement à calibrer les opportunités de projets d’investissement et les justifier d’un point de vue marché et industriel. Ils permettront d’identifier les entreprises du secteur souhaitant proposer des projets de développement et d’investissement dans le cadre des écosystèmes FIMME. Les sociétés souhaitant développer ce type de projets se sont déjà manifestées. La FIMME travaille ainsi en étroite colla­boration avec le ministère de l’Industrie tout en étant accompagnée par le cabinet Valyans. L’aboutissement de ces éco­systèmes se veut un moyen d’atteindre l’objectif majeur de la FIMME, dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, à l’horizon 2020. Il s’agit de doter l’éco­nomie marocaine d’une industrie IMME performante et reconnue à l’échelle natio­nale et internationale, grâce à son offre compétitive diversifiée.

S.E