En l’absence d’un diagnostic fiable de notre modèle de croissance, il est difficile d’établir les moyens de riposte adéquats. On peine encore au Maroc à dégager un consensus autour d’une stratégie de développement social, économique et humain. Et les tribulations parfois incompréhensibles de la classe politique n’aident en rien.
Education et bonne gouvernance sont autant de freins au développement du pays.
Aujourd’hui, ce n’est pas tant le seul retard de réformes qui importe, mais aussi et surtout l’absence d’une conception et d’une approche de réforme. Dans ce contexte de marasme et d’embarras, la Caisse de compensation fait figure de véritable casse-tête pour les gouvernants. Pour le professeur Abderrahmane Haddad, universitaire à la Faculté de Droit de Meknès, il est plus pertinent de mettre en place des stratégies durables et fiables de développement, avec des indicateurs mesurables en termes d’efficacité et de résultat.