«Accompagner les nouvelles orientations de l’énergie et du développement durable», tel est le leitmotiv de la nouvelle équipe à la tête de la Fédération de l’énergie.

En quinze ans d’existence, la Fédération de l’énergie a de tout temps été un partenaire incontournable de toute stratégie du secteur, grâce à son rôle de think tank mais également pour regrouper l’ensemble des opérateurs du secteur. D’ailleurs, à l’heure où le Maroc amorçait le virage historique de la transition énergétique, la Fédération, en tant que force de propositions, avait réalisé des études et analyses ainsi que des recommandations qui ont été intégrées grâce à l’acharnement de feu Moulay Abdellah Alaoui, l’ancien président de la Fédération, dans la Stratégie énergétique lancée en 2009.

Actuellement, cette fédération, qui a élu à sa tête Rachid Idrissi Kaitouni, entame un nouveau cycle de vie à travers un ambi­tieux plan 2016-2019, qui tend à accompagner les nouvelles orientations du secteur de l’énergie qui est, aujourd’hui, l’un des moteurs de développement du pays et de sa modernisation. «Mieux, il intéresse de nombreuses sociétés internationales qui commencent à y effectuer d’importants investissements; autant dire qu’il est devenu réellement porteur. Cette avancée exceptionnelle n’aurait pu être réalisée sans la conjugaison des efforts du gouvernement de SM le Roi, notamment le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et des acteurs privés», souligne le président de la Fédération.

La nouvelle équipe ne dérogera pas à la règle, à savoir soutenir le secteur de l’énergie et multiplier les actions en faveur d’un déve­loppement durable et pérenne, pour faire face aux enjeux consi­dérables et aux mutations que connaît le secteur en particulier, et le Maroc en général. «Nous sommes aujourd’hui appelés, plus que jamais, à apporter notre expertise et notre savoir-faire à la mise en place de la feuille de route du gaz naturel et au dévelop­pement des énergies renouvelables, en particulier, et de manière générale la transition énergétique dans notre pays», souligne Rachid Idrissi Kaitouni dans une tribune dédiée au secteur.

L’objectif étant d’asseoir un partenariat constructif public-privé, et d’apporter des propositions à même d’instaurer «un dialogue efficace et fructueux dans un cadre consensuel, afin de travailler de manière cohérente et concertée avec nos partenaires insti­tutionnels».

La Fédération de l’énergie compte également continuer à parti­ciper davantage à la réflexion et au débat général sur l’énergie en initiant des actions ciblées pour un développement durable réfléchi et efficient, dont notamment la réalisation et la diffusion, sur une base régulière, d’études et d’analyses sur des théma­tiques relatives au secteur de l’énergie ainsi que l’organisation de rencontres telle la conférence sur l’efficacité énergétique programmée en marge de la COP22.

I. Bouhrara