Pour peu qu’on s’intéresse à l’activité de création et de développement d’entreprise au Maroc, il est assez aisé de constater que plusieurs initiatives publiques ont vu le jour ici et là.
Cela reflète, quelque part, le ferme engagement des pouvoirs publics envers les très petites, petites et moyennes entreprises, qui constituent l’essentiel du tissu économique national. Du reste, les entreprises et les start-up, innovantes par définition, continuent de pâtir de l’absence flagrante d’un écosystème favorable à leur expansion, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Un écosystème digne du nom suppose, notamment, l’existence d’acteurs financiers (banques, fonds d’investissement, capital-risque, capital développement)
plus enclins à accompagner l’entreprise durant tout son cycle de vie (création, expansion, restructuration, investissement, etc.). Toutefois, au regard de l’exhortation incessante de la Banque centrale, qui ne cesse d’inciter les banques à épauler les entreprises en leur facilitant l’accès au crédit bancaire, le réalisme incite à penser que le chemin est encore long pour l’émergence d’un écosystème financier favorable au renforcement du stock de TPME créatrices de richesse et de valeur ajoutée.