Les signes de la mauvaise conjoncture se précisent. Ces derniers temps, l’encours de la dette extérieure augmente, alors que le Maroc avait pu le stabiliser, voire le réduire il y a quelques années. Pour faire face à son déficit budgétaire, le Royaume a opté pour l’endettement afin de renflouer ses caisses. La dette extérieure publique dépasse la barre des 25% du PIB en 2012, contre 19,4% en 2008. A fin décembre dernier, elle s’est située à plus de 212,7 milliards de DH, soit une hausse de près de 12,5% sur un an.