Le groupe a élaboré une charte interne en vue d’intégrer, dans le cahier des charges, un certain nombre de normes et de points respectant le développement durable.
Depuis 2010, le Groupe Al Omrane a entamé un tournant dans sa stratégie de développement. Il s’est inscrit dans une vision prospective prenant en considération le choix de l’intégration du développement durable dans ses actions. En marge du Salon international du bâtiment (SIB) organisé à l’OFEC, le groupe a organisé une conférence de presse pour mettre en exergue ses réalisations et présenter ses futurs chantiers. Sous le thème «Genèse d’une politique de développement durable engagée», Mohamed Jalal, directeur du Pôle ingénierie et développement chez Al Omrane, a fait le point sur la stratégie du Groupe en la matière, qui a inscrit la question de la durabilité parmi ses priorités. A cet effet, il a élaboré une charte interne en vue d’intégrer dans le cahier des charges un certain nombre de normes et de points respectant le développement durable. Le plan de gestion environnemental et social est l’un des axes sur lesquels le groupe s’active. Il est question de maîtriser les impacts négatifs que peut créer l’acte de bâtir sur l’environnement et la société.
«Au Maroc, plusieurs textes législatifs rendent obligatoire la tenue des normes d’efficacité énergétique pour certaines catégories de projet. Nombreuses sont les institutions de soutien financier ou technique qui exigent la prise en compte de critères environnementaux et sociaux, et notamment la réalisation d’un Plan de gestion environnemental et social, en gage des fonds accordés», explique Said Kourar, responsable développement durable chez Al Omrane.
Acteur majeur dans le développement de villes nouvelles, Al Omrane veut appliquer l’approche de construction durable dans ces zones.
Sa filiale, la Société d’Aménagement Al Omrane Chrafate (SAOC), a intégré dans sa planification un travail d’investigation. Il prend en considération différentes mesures de durabilité, dont la préparation d’une Charte architecturale et paysagère devant assurer un développement urbain cohérent, harmonieux, et esthétique pour la ville. Il s’agit aussi d’opérer une orientation adéquate de la gestion future de l’eau dans la ville prévoyant l’implantation d’un réseau séparatif et la réutilisation des eaux usées après épuration.
Par ailleurs, l’entreprise participe à une nouvelle approche de gestion des déchets ménagers et municipaux et d’optimisation de la mobilité au sein de la ville. Elle a mené également une étude d’impact énergétique global visant l’identification d’un scénario de développement durable de la ville : code efficacité énergétique du bâtiment, généralisation des systèmes solaires de chauffage d’eau sanitaire, systèmes de climatisation efficients, introduction de systèmes solaires photovoltaïques, service d’éclairage publique performant.
C. Jaidani