Clôture à Laayoune du 1er forum international sur l’agriculture biosaline

Clôture à Laayoune du 1er forum international sur l’agriculture biosaline

 

Une 1ère édition réussie avec la participation de 200 personnes.

Une série de conclusion et de recommandations énoncées.

 

Les 3 et 4 mai 2019, la Fondation Phosboucraa, l’Université Mohammed VI Polytechnique, et le Centre International pour l’Agriculture Biosaline (ICBA) ont tenu le 1er Forum International de Laayoune sur l’Agriculture Biosaline à Boucraa au Centre d’accueil de Phosboucraa.

Un événement scientifique qui a enregistré la participation de 200 personnes attirées par la renommée d’une dizaine de conférenciers internationaux représentant 12 pays, la Nouvelle Zélande, l’Argentine, la Grande Bretagne, l’Espagne, les Pays Bas, la Tunisie, la Jordanie, Sultanat Oman, l’Arabie Saoudite et les Emirates Arabe Unies.  Un panel d’experts renforcé par la présence et l’intervention d’experts nationaux, tels que l’ancienne Ministre Chargée de l’Eau, Madame Charafat Afilal, les experts chercheurs de l’UMP6P, de l’IAV Hassan II, et de l’INRA.  Sans oublier le représentant régional d’ICARDA et le représentant de l’ambassade de Hollande au Maroc.

Inauguré par le Wali de la Région de Laayoune en présence de la représentante de la Région, de la Directrice Générale de l’ICBA, des Directeurs régionaux de la DRA, INRA, ONSSA, ONCA, le Forum sur l’Agriculture Biosaline a démontré son importance en mobilisant les plus grandes institutions nationales, notamment l’ONSSA, l’INRA , la DRA,  l’IAV Hassan II , l’ONEE, l’Université Ibn Zohr, l’Université Cadi Ayad, l’université de Moulay Slimane, l’école Mohammadia des ingénieurs et en accueillant des participants venants de divers horizons.

Qu’ils soient chercheurs venant des Universités Ibn Zohr, Moulay Ismail, Caddi Ayyad, UM6P, jeunes étudiants chercheurs de l’UM6P, l’IAV Hassan II et étudiants du Centre da Qualification Agricole de Laayoune, représentants d’institutions nationales, ou agriculteurs et producteurs de la région de Laayoune, tous sont venus enrichir leur savoir durant 2 jours sur le thème « La gestion durable de l’utilisation de l’eau saumâtre dans les régions désertiques ».

Le succès de ce Forum ne s’explique pas uniquement par la qualité des intervenants et par la richesse de son  programme, alliant conférences, ateliers, et panel. L’événement s’est distingué par le choix de privilégier l’interaction entre différentes disciplines scientifiques : chimie des sols, sciences végétales, sciences de l’irrigation, agronomie, technologie appliquée dans le domaine des plantes, et économie. Autant d’angles qui ont enrichi le débat et incité les participants non seulement à assister de façon continue et assidue durant les 2 jours mais aussi à prendre la parole, à échanger et à débattre.

Par ailleurs, le Forum ne s’est pas limité aux experts. Il a également favorisé l’échange entre les agriculteurs et les chercheurs. La présentation des réalisations du projet pilote de Foum El Oued par son principal bénéficiaire, la coopérative Halib Sakia El Hamra, a démontré l’efficacité de l’interaction entre chercheurs et écosystème pour donner aux agriculteurs les outils et moyens d’une exploitation durable de leur terre.

 

Le Forum s’est clôturé par une série de conclusion et de recommandations qui seront implémentées comme suit :

1.     La communauté scientifique est appelée à générer plus d’information sur le développement de la salinisation sous les menaces du changement climatique.

2.     Déterminer les zones vulnérables pour mieux cerner la problématique de la salinité.

3.     Identifier les cas de réussite de transfert à grande échelle de technologies qui pourraient contribuer à contrôler la salinisation ou à accroître la productivité des zones déjà salinisées.

4.     Comprendre et analyser les principales raisons pour lesquelles certaines technologies de lutte contre la salinité ne sont pas utilisées par les agriculteurs.

5.     Détermination des zones les plus vulnérables à la salinisation dans le cadre de scénarios de changements climatiques potentiels et établissement de groupes de surveillance régionaux.

6.     Identification et documentation des exemples de réussite de vulgarisation des technologies et apporter de l’aide à leur mise en œuvre dans d’autres pays.

7.     Renforcement des capacités par l’organisation de séances de formation sur les modèles de simulation existants et leurs applications.

8.     Construire sur ce premier forum international et en faire un évènement annuel.

 

 

 

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