CJEM / Entrepreneuriat : Les Junior-entreprises tiennent leur troisième congrès sous le thème du digital

CJEM / Entrepreneuriat: les Junior-entreprises tiennent leur troisième congrès sous le thème du digital

 

• La Confédération des Junior-Entreprises marocaines met le digital au cœur du débat lors de la troisième édition de son congrès annuel.

• La Confédération compte prendre un nouveau virage stratégique via l’élargissement de son champ d’intervention sur différents secteurs et la modification de son statut juridique.

• Quatre jeunes entreprises ont été labellisées lors de l’édition de cette année.

 

L’encouragement de l'entrepreneuriat est aujourd’hui au centre des préoccupations. Car pour sortir de cette crise, il faut rendre possible l’émergence des projets à fort impact social et économique. 

C’est dans ce sens que s’est tenue à Casablanca la troisième édition du Congrès national des Junior-Entreprises marocaines, organisé par la Confédération des Junior-Entreprises marocaines (CJEM). Devenue au cours des deux dernières années une manifestation annuelle d’envergure, ce carrefour de réseautage et de networking a, encore une fois, offert l’opportunité aux jeunes entrepreneurs d’aller à la rencontre des différents partenaires de la CJEM, faiseurs de marché, ainsi que les différents entrepreneurs marocains et internationaux.

«C’est la première édition de son genre, puisqu’elle s’est principalement déroulée cette année sur une plateforme digitale qui diffuse en direct l’évènement. Pour la partie présentielle, elle a exclusivement été dédiée à nos partenaires via des tables- rondes et des colloques», nous a expliqué Zineb Razmi, présidente exécutive de la CJEM.

 

La digitalisation au cœur du débat

Ce congrès organisé sous format «hybride», au regard de la situation sanitaire actuelle, s’est notamment consacré lors de sa séance inaugurale au volet du numérique, sous la thématique : «La digitalisation et l’entrepreneuriat, entre challenges et opportunités».

A travers ce débat, il a été question de discuter de la place grandissante que prend la digitalisation des processus au sein des entreprises, et dans leur relation «B2C» et «B2B». Il s'agit de débattre de la nécessité pour les entreprises de relever le challenge qu’offre le digital, et franchir ainsi le pas de s’outiller numériquement pour saisir de nouvelles opportunités et ne pas être exclue d’une «économie 2.0». 

«Nous pouvons utiliser la digitalisation pour accompagner l’entreprise dans ses activités, et ce peu importe le secteur. Les présidents des Fédérations ont ainsi pu partager avec nous la réalité sur le terrain, et sur comment les différents secteurs à savoir celui du tourisme, de l’hôtellerie ou autres, ont su s’adapter à la situation sanitaire actuelle en développant leurs processus via le numérique», nous a détaillé Zineb Razmi.

Une compétition autour du thème «Crise Covid : Junior-solution», impliquant 13 Junior-Entreprises, a également été élaborée pour cette troisième édition, et durant laquelle chaque équipe a pu mettre en avant sa Junior-Entreprises pour répondre à une problématique liée à un secteur affecté par la crise sanitaire, notamment dans le secteur de la santé, du tourisme ou encore de l’éducation. 

 

Nouveau virage pour la CJEM

Par ailleurs, il a été question durant ce Congrès, pour les dirigeants de la Confédération, de s’arrêter sur la stratégie future de cette dernière qui consistera notamment à la modification de son cadre juridique et fiscal afin d’améliorer davantage son rôle d’incubateur de projets. 

«Il s’agit d’un chantier important pour nous, qui démontre le niveau de maturité atteint par la Confédération. Ce nouveau projet juridique, administratif et fiscal, a pour objectif de proposer le statut «Junior-Entreprise», sur lequel nous sommes actuellement en train de travailler et qui sera bientôt finalisé. Cela va être un nouveau statut que nous allons soumettre au gouvernement lors de la prochaine session parlementaire», nous a déclaré Omar Benmoussa, fondateur et président d'honneur de la CJEM.

La nouvelle vision consiste également en l’élargissement et l’intégration de nouveaux secteurs qui bénéficieraient de l’accompagnement également. «Nous comptons nous intéresser à des domaines de compétences supplémentaires, afin d’accompagner de manière efficace les Juniors-Entreprises. Ces nouveaux secteurs concernent entre autres, celui du pharmaceutique ou encore celui de la politique», a expliqué Dounia Kitab, présidente de la CJEM, lors de son interlocution durant la séance d’ouverture du Congrès. 

 

Les Juniors gagnants 

Puisque c’était l’objet initial de ce congrès, des Junior-Entreprises ont été primées lors de ce troisième congrès. Ainsi, le prix de la meilleure Junior-Entreprise a été octroyé à «Hassania Junior Entreprise» de l’Ecole Hassania des Travaux Publics, par Chakib Laâlej, président de la CGEM. Le label de la meilleure stratégie commerciale a profité à la Junior-Entreprise de l’Emines, Ecole de Management (Université Mohammed VI Ben Guérir). Le label Junior-Espoir a été décerné à l’Esith (Ecole supérieure des industries du textile et habillement), tandis que le label meilleure gestion de crise est revenu à l’Ensem (École nationale supérieure d'électricité et de mécanique). Pour ce qui est du label meilleur Junior-Qualité, il a été attribué à l’Ecole Hassania des Travaux Publics également.

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