Le record de l’année dernière est déjà battu. Le marché lorgne la barre des 160.000 véhicules vendus pour terminer la saison en apothéose.

Le cumul des ventes à fin novembre 2016 a atteint 143.590 unités, soit une progression de 25,28%. C’est un marché effervescent qui se dessine à un mois de la fin de l’année.

Le segment des voitures de tourisme (VP), véritable baromètre du marché, avec une part de plus de 93%, affiche des performances remarquables avec un volume de 133.902 véhicules écoulés, soit une hausse de 27,92%. Le segment du VUL a atteint 9.688 véhicules vendus, en baisse de 2,48%.

Au niveau du top-ten du VP, toutes les marques ont profité de l’euphorie du marché et réalisent une croissance à deux chiffres.

Dacia continue sur sa lancée. Son statut de marque low cost a séduit plusieurs acquéreurs, la propulsant en tête du peloton avec 27,56% de parts de marché. Elle affiche un volume de 36.899 unités, en progression de 17,61%. Elle est suivie comme d’habitude par Renault qui a, à son compteur, 14.346 unités écoulées et une croissance de 43,93%.
Ford campe confortablement à sa troisième position avec 12.605 véhicules écoulés et une progression de 45,74%. La marque continue de gagner des parts de marché grâce notamment à ses modèles phares Fiesta et Focus. Les autres modèles, en l’occurrence Kuga, Fusion et C-Max, jouent des rôles importants dans leurs catégories. Volkswagen, la surprise du marché cette année, affiche 9.288 immatriculations. Grâce à une politique commerciale agressive, un rapport qualité/prix très compétitif, la marque germanique a pu ratisser large tous segments confondus. Elle a mené l’assaut, à l’image de la Mannschaft, l’équipe allemande de football, connue pour sa rigueur, sa ténacité et son esprit de conquête. Peugeot est à la cinquième position avec 9.139 voitures vendues et une hausse de 22,69%. La marque au lion retrouve ses lettres de noblesse et commence à séduire les clients. Hyundai occupe la sixième position, affichant 8.939 immatriculations et une hausse de 22,69%. La septième place revient à Fiat avec 8.157 unités et une hausse de 16,35%. Nissan grimpe au huitième rang avec 5.669 immatriculations et une croissance de 24,62%. Depuis la reprise de la carte par Auto Hall, la marque nippone s’impose de plus en plus sur le marché grâce à un réseau de distribution étoffé et un SAV professionnel. Qashqai reste un SUV très coté dans sa catégorie. Citroën est reléguée à la neuvième position avec 5.644 véhicules écoulés mais affiche une progression de 27,26%. Pourtant la marque aux chevrons arrive à se démarquer des concurrents et reprend des couleurs. Toyota termine le peloton à 3.478 unités affichant une hausse de 25,83%.

Dans le segment de luxe, le trio germanique (Mercedes, BMW, Audi) continue de jouer les premiers rôles. La marque à l’hélice a écoulé 2.444 unités, en hausse de 28,5%, alors que la marque à l’étoile affiche 2.418 immatriculations, soit une progression de 29,24%. Celle aux anneaux a, à son actif, 1.809 unités en croissance de 13,77%. 

Le segment des 4x4 de luxe a toujours le vent en poupe. Land Rover a écoulé 1.541 unités, soit un bond de 31,48%. Jeep affiche 1.448 immatriculations en hausse de 34,45%. Les autres marques arrivent à s’adapter à la taxe de luxe à l’image de Jaguar qui a vendu 469 unités, soit un bond spectaculaire de 409,78%. Il est vrai que depuis le passage de la carte de la marque british chez Smeia, Jaguar connaît une nouvelle vie, bénéficiant du réseau dynamique du groupe ainsi que d’une équipe commerciale et technique très professionnelle. Pour sa part, Porsche a vendu 169 voitures, soit une hausse de 9,03%.