L’artiste plasticienne, Nadia Chellaoui, et la présidente de l’association Moussanada (soutien), Meriem Biche Lorente, s’allient et lancent un projet à la fois social et culturel dans la région d’Essaouira pour venir en aide aux populations défavorisées.
Plus précisément, c’est en lançant l’une des nouvelles créations de Nadia Chellaoui, à base d’un produit du terroir typiquement souiri, le raphia, que le projet vise à apporter de l’aide et du soutien aux jeunes filles dans le milieu rural.
«Oui, il est question de venir en aide à ces jeunes filles qui ont de l’or entre les doigts, mais aussi de mettre la lumière sur un produit phare du Maroc que l’on peut utiliser pour différentes créations, dans un élan écologique certain», affirme l’artiste.
Elle ajoute que ce projet est également une manière concrète de participer à cet immense élan de solidarité qui anime tous les Marocains face à cette pandémie qui frappe le monde et que notre pays gère avec grande efficacité.
Comment ? Les jeunes filles de l’association Moussanada participeront donc à la confection en broderie main du nouveau modèle de sacs du Label Chellaoui, un sac en raphia, aux couleurs du Maroc et de l’Afrique. Les jeunes filles vont broder le visage icône de l’artiste, aujourd’hui si reconnaissable en tant que signature picturale et en tant que figure de la fashion.
«C’est ma manière à moi en tant qu’artiste de témoigner mon amour pour mon pays avec une action sociale concrète qui s’inscrit surtout dans la durée. Je veux apporter ma pierre à l’édifice en accompagnant le travail exceptionnel déjà réalisé par madame Meriem Biche Lorente. Je prends part à cette dynamique citoyenne qui nous rend tous fiers et je veux surtout valoriser la jeune fille en milieu rural en lui offrant une opportunité de montrer tout son talent et son énergie», explique l’artiste.
Pour sa part, Meriem Biche Lorente souligne que cette action s’inscrit dans «l’élan de générosité de ce Maroc si solidaire qui a montré aujourd’hui , par temps de crise, une exemplaire cohésion sociale à tous les niveaux».
Par R.K.H