Maroc – Royaume-Uni : Quel avenir pour les relations bilatérales post-Brexit ?

Maroc – Royaume-Uni : Quel avenir pour les relations bilatérales post-Brexit ?
 
Un an après la signature d’un accord d’association post-Brexit entre le Maroc et le Royaume-Uni, la Chambre de commerce britannique au Maroc a organisé jeudi 22 octobre un webinaire en présence du nouvel ambassadeur du Royaume-Uni, Simon Martin. Intitulé «Maroc-Royaume-Uni : Quel avenir pour les relations bilatérales post-Brexit ?», les différentes opportunités pour les entreprises marocaines et britanniques ont été évoquées.
 
Témoignage de l'importance croissante des relations bilatérales entre Rabat et Londres, l'accord d'association conclu le 26 octobre 2019 permet de maintenir le cadre des relations bilatérales et d'intensifier leurs coopérations économiques. Simon Martin s’est déclaré «optimiste» et «confiant» sur une relation plus approfondie «une fois la page du Brexit tournée».
 
Premier pays d’Afrique du Nord à avoir signé un accord d’association avec le Royaume-Uni, le Maroc est «terre d'opportunités» et «un hub vers l’Afrique» pour les entreprises britanniques. Parmi les secteurs dont la coopération pourrait être renforcée figurent l'agroalimentaire, le textile ou encore les métiers mondiaux. Mais Londres souhaite aussi faire profiter de son «expertise» dans les secteurs financiers et technologiques, notamment les fintech.
 
De son côté, Daniel Katte, Consul général du Royaume Uni et Directeur DIT au Maroc, s’est dit enthousiaste d’ouvrir une nouvelle page économique avec le Maroc. «Cet accord d’association n’est pas seulement un accord commercial mais également le moyen de garantir la continuité des relations commerciales avec le Maroc». Selon lui, il pose les bases d’une relation plus étoffée et pourrait permettre d'aboutir, à terme, à un accord de libre-échange.
 
L’utre secteur d’avenir concerne les énergies renouvelables au moment où l’Union européenne entame son Green Deal (un vaste projet de décarbonation de son économie d’ici 2050).
 
Daniel Katte a rappelé l'expertise britannique en la matière. En effet, le Royaume-Uni a été l’un des «premiers pays» du G7 «à légiférer pour accomplir des objectifs climatiques à long terme» et se fixe le même objectif que l’UE.
 
Pour Paul Mullard, conseiller principal en politique commerciale DFID (Région Mena), les nouvelles opportunités entre les entreprises britanniques et marocaines sont nombreuses. En signant l’accord d’association, Rabat et Londres se sont dit oui à une relation bilatérale «stable et prospère», propice à des négociations commerciales fructueuses.
 
Mullard a aussi précisé que cet accord permet de maintenir les mêmes avantages et procédures d’avant Brexit entre les deux Royaumes pour tous les secteurs d’activités. Pour sa part, Stephen Orr, président de la BritCham, constate de plus en plus d’intérêts des entreprises britanniques pour le Maroc et se dit optimiste sur l’avenir des relations bilatérales post-Brexit et post-covid.
 
 
 
Par C.J

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