Maroc/Brésil : les échanges commerciaux décollent

Maroc/Brésil : les échanges commerciaux décollent

 

Selon des statistiques actualisées publiées par le ministère brésilien du Développement, de l'Industrie et du Commerce (MDIC), les échanges commerciaux entre le Maroc et le Brésil connaissent en 2017 une très forte progression.

Les importations brésiliennes à partir du Maroc, sont ainsi passées de 182 millions de dollars entre janvier et mai 2016, à 283,2 millions de dollars en 2017. La hausse est de 55,77%.

 

Phosphates vs sucre

 

Dans ces importations, les produits dérivés des phosphates se taillent la part du lion. Les dérivés de phosphates ainsi que les produits chimiques viennent en effet en tête des produits importés par le Brésil à partir du Maroc, totalisant 239,9 millions de dollars à fin mai 2017, contre 136,03 millions de dollars l’année d’avant. La hausse est de 76,4% sur la période de comparaison. Phosphates et produits chimiques représentent près 84% des importations brésiliennes à partir du Maroc. Mis à part le phosphate et ses dérivés, le Brésil importe des sardines surgelées qui représentent 8,7% des importations brésiliennes.

Les exportations brésiliennes vers le Maroc ont elles totalisé près de 247,8 millions de dollars entre janvier et mai 2017, contre 161,1 millions de dollars pendant la même période en 2016, soit une augmentation de 53,8%.

La plus grande part de ces exportations concerne le sucre et les produits dérivés de la canne à sucre. Ces derniers ont dépassé 207 millions de dollars entre janvier et mai 2017, contre 130,6 millions de dollars pendant la même période l’année d’avant (+58,45%). Cela représente près de 84% du total des exportations brésiliennes vers le Maroc. Les produits semi-manufacturés ont eux atteint 8,4 millions de dollars.

En dépit de cette forte progression des échanges commerciaux entre le Maroc et le Brésil, les volumes restent encore faibles comparativement à d’autres partenaires commerciaux. Mais les deux pays travaillent de plus en plus à raffermir leurs échanges. Ils devront signer, courant 2017, un accord de coopération et de facilitation des investissements (ACFI) qui permettra de donner une nouvelle dimension à leur partenariat économique et d’impulser les flux d’investissements de part et d’autre.

 

 

 

 

 

 

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