◆ La semaine du 17 au 24 juillet s’est soldée par un gain de 1,44%.
◆ 544 MDH ont changé de main sur le marché principal.
Par : Youssef Seddik
La cote casablancaise a profité cette semaine d’une vague d’enthousiasme pour reprendre un peu d'élan. D’un côté, les grosses capitalisations se sont relayées pour maintenir le marché à flot. Et de l’autre, un dynamisme post-OPV affiché par Maroc Telecom a également soutenu la tendance. 7 des 10 premières capitalisations ont fini en progression, il s’agit de : Maroc Telecom (+1,21%), Attijariwafa bank (+2,34%), BCP (+0,44%), LafargeHolcim (+2,80%), Cosu-mar (+3,02%), Wafa Assurance (+4,56%) et Marsa Maroc (+0,98%).
Le niveau des échanges a sensiblement augmenté comparativement à la semaine d’avant (+52%). 544 MDH ont changé de main sur le marché principal. Les flux les plus importants sont canalisés par IAM pour 150 MDH, suivie par ATW sur 74 MDH.
Au final, l'indice a progressé de 1,44% à 11.476 points. En YTD, il bascule au-dessus de sa ligne de flottaison (+0,99%) Sèchement stoppé à 11.500 points Malgré cet élan, la rupture franche des 11.500 points ne s’est pas concrétisée.
Au lendemain d’une clôture au-dessus de ce seuil (séance du jeudi), un mouvement de prise de profits a fait avorter la tentative de franchissement. Décidément, à chaque fois que l’indice bute sur cette zone, le camp des acheteurs devient moins mobilisé et bat en retraite. A suivre. À quoi faut-il s’attendre au S2 ? Dans un récent papier de recherche, les analystes de BMCE Capital Bourse listent les catalyseurs techniques et fondamentaux susceptibles d’apporter de l’air frais à la cote. Ils estiment que la hausse de la pondération du Maroc dans l’indice MSCI à 9,25% et la perspective d’une hausse à 13,5% en 2020, la hausse de 20% de la pondération de IAM et ATW dans les OPCVM actions, et le lancement de nouveaux fonds dédiés actions sont les trois facteurs techniques qui soutiendront le marché.
Du côté fondamental, c’est la dissipation de l’effet du boycott, le retour des IPO et des privatisations annoncées dans le PLF 2019. Ou encore le relais de croissance sur les marchés africains pour les secteurs (Télécoms, banques, immobilier), lesquels contribuent à 17% de la masse bénéficiaire, qu’ils mettent en exergue. En synthèse, ils estiment que «le marché devrait rester dans une phase de consolidation avec une performance 2019 estimée entre (0%; 5%) en attente d’un catalyseur fort pour initier un franc rebond et démarrer un nouveau cycle haussier».
Eléments graphiques A défaut d’une rupture franche des 11.500 points, le portrait graphique de l’indice reste inchangé. Celui-ci est revenu sur la borne haute de son range en clôture hebdomadaire. Nous maintenons un avis positif moyen terme au-dessus de 10.800 points, tant les signaux techniques haussiers sur un horizon de 3 semaines à 1 mois ne sont pas encore invalidés. A long terme, la tendance est baissière sous les 12.100 points.