La deuxième phase de semis de la betterave sucrière vient de débuter à Fquih Ben Saleh, dans le respect du calendrier annuel fixé par l'opérateur sucrier national, Cosumar, en coordination avec le comité technique régional de la betterave à sucre.

La première phase de cette culture qui avait eu lieu du 1er à fin septembre, avait permis de cultiver 30% de la superficie totale, tandis que cette deuxième étape qui se prolonge jusqu'à la mi-novembre, vise à atteindre 52% et sera suivie après coup par une troisième et ultime phase (18%).

Selon un document de la direction régionale de l'agriculture à la région Béni Mellal-Khénifra, la production de la betterave à sucre à Fquih Ben Saleh a enregistré un réel progrès depuis le lancement du plan Maroc Vert (saison 2008-2009) et grâce aussi aux mesures prises dans le cadre du plan agricole régional qui se poursuit jusqu'en 2020.

De même source, on apprend aussi que les conditions climatiques favorables lors de la saison écoulée ont permis de réaliser une production record, au total 896.000 tonnes de betterave à sucre sur une superficie de 11.500 hectares à Fquih Ben Saleh, soit une moyenne de 78 tonnes à l'hectare. Ce qui représente 93% de la production totale dans la région de Béni Mellal-Khénifra, relève le rapport qui note que le revenu des agriculteurs est passé de 29.340 dirhams par hectare lors de la saison 2016-2017 à environ 35.000 dirhams par hectare l'année agricole précédente.

Une production record qui est le résultat des mesures prises par le comité technique régional de la betterave à sucre dans sa lutte contre les maladies et aussi grâce à la mécanisation de la culture de la betterave à sucre, la prévention ou encore l'accompagnement des betteraviers.

Pour réussir cette saison 2018-2019, les préparatifs pour la culture de la betterave à sucre ont commencé très tôt, avec, entre autres, le choix en premier des meilleures semences mises à la disposition des betteraviers à partir de la mi-août dernier, la mécanisation renforcée ainsi que l'accompagnement et la sensibilisation des producteurs.